Pourquoi Microsoft a-t-il décidé de se séparer de son VPN intégré au sein de Microsoft Defender? En effet, le géant du logiciel a récemment annoncé la fin de cette fonctionnalité, effective dès le 28 février. Le VPN, intégré à Microsoft Defender et accessible pour les abonnés personnels ou familiaux de Microsoft 365, offrait une navigation privée en dirigeant le trafic Internet via les serveurs de la firme, dans la limite de 50 Go de données mensuelles. Mais qu’est-ce qui a motivé cette décision?
Selon une mise à jour des pages de support de Microsoft, l’entreprise se justifie par son désir d’assurer une sécurité optimale en ligne pour ses utilisateurs. « Nous évaluons régulièrement l’utilisation et l’efficacité de nos fonctionnalités », affirme-t-elle. Mais alors, pourquoi précisément retirer cet outil de protection de la vie privée qui semblait pourtant essentiel à beaucoup? Android, pour sa part, pourrait encore afficher le profil VPN après l’échéance, nécessitant une suppression manuelle. Quant aux utilisateurs de Windows, iOS, et macOS, aucune action spécifique n’est requise selon l’entreprise.
Est-ce seulement le début d’une série de retraits de fonctionnalités? La firme rassure sur le fait qu’aucune autre suppression n’est envisagée pour l’instant. Les fonctions de protection des appareils, de surveillance de l’identité et du crédit aux États-Unis resteront disponibles. Cependant, cette stratégie pourrait être le prélude à un repositionnement des priorités de Microsoft. Alors, pourquoi maintenant et vers quelles nouvelles fonctions se dirige donc Microsoft?
« La fin du VPN dans Microsoft Defender soulève des questions sur l’avenir de la protection de la vie privée offerte par Microsoft. »
Peut-on s’attendre à un renforcement des autres fonctionnalités à la place? Microsoft indique clairement son intention d’investir dans « de nouvelles zones » répondant mieux aux besoins des clients. Cette évolution soulève la question de savoir si ces nouvelles fonctionnalités apporteront une protection accrue ou si, au contraire, elles laisseront un vide dans le domaine de la confidentialité. Les utilisateurs doivent-ils s’inquiéter ou au contraire se réjouir des prochaines innovations?
Pourtant, en prenant cette direction, Microsoft pourrait-il influencer le marché des VPN et celui de la cybersécurité de manière plus large? Avec le retrait de cet outil intégré, de nombreux utilisateurs se trouveront peut-être contraints de se tourner vers des solutions tierces. Mais lesquelles et à quel prix? Cette situation pourrait-elle même entraîner une croissance des services VPN externes?
Le moment est-il idéal pour réévaluer nos outils de sécurité numérique? La question sous-jacente reste toutefois : dans plusieurs années, se souviendra-t-on de ce changement comme d’une avancée ou d’un retrait en termes de protection des utilisateurs? L’abandon du VPN Microsoft Defender nous pousse à repenser continuellement nos choix pour naviguer en toute sécurité. La décision de Microsoft serait-elle alors un levier pour aller vers plus d’innovation ou une simple réorganisation interne?
Quel sera l’avenir du paysage des VPN et de la sécurité en ligne dans une industrie en perpétuelle mutation?
Source : Engadget
