Comment la colossale machinisation d’Elon Musk dans les arcanes du gouvernement américain s’est-elle concrétisée, et quelles conséquences cela peut-il avoir sur la sécurité nationale ? C’est la question brûlante qui émerge alors que des informations révèlent que des représentants d’Elon Musk ont eu un accès complet à un système de paiements du Trésor américain. Ce système disperse des trillions de dollars chaque année aux Américains, et selon le sénateur Ron Wyden, cet accès constitue un risque conséquent pour la sécurité nationale.
Un post de Ron Wyden sur Bluesky attire notre attention sur cette affaire. Wyden, sénateur démocratique de l’Oregon, affirme que le Trésor, sous l’autorisation de Scott Bessent, a permis à l’équipe de Musk, aussi connue sous le nom de Department of Government Efficiency (DOGE), d’accéder à ce système délicat. Quelles sont les implications d’un tel accès pour Musk, lorsque l’on sait que ce système gère des paiements aussi essentiels que ceux de la Sécurité Sociale et de Medicare?
La situation est d’autant plus alarmante lorsque l’on considère que l’accès à ce réseau critique est maintenant dans les mains du DOGE, où Tom Krause, PDG du Cloud Software Group, joue un rôle clef. Pourquoi ces individus tenant les rênes d’entreprises en compétition avec celles de Musk ont-ils été intégrés dans un cadre aussi sensible?
La présence de Musk dans les systèmes fédéraux pourrait-elle cacher un plan plus vaste affectant potentiellement l’économie américaine ?
L’accès de Musk au domaine de la cybersécurité des États-Unis suscite des inquiétudes, surtout à la lumière de ses larges opérations commerciales en Chine. N’oublions pas les attaques de l’an dernier où l’administration Biden a accusé la Chine de cyber-intrusions, une insécurité récurrente et préoccupante. Par quels moyens Musk pourrait-il sécuriser ou compromettre cette intégrité informatique, sachant ses intérêts complexes à l’international ?
Les ramifications de cette affaire vont au-delà du Trésor, alors que le DOGE examine d’autres départements fédéraux, y compris le Bureau de la gestion du personnel. Cette institution avait été hackée en 2015, avec des données volées sur des millions d’employés gouvernementaux. Est-il alors judicieux de confier à un groupe influencé par Musk l’accès à tant d’informations personnelles et confidentielles?
Alors que les révélations s’accumulent, une question persiste : cette prise de contrôle interne par des associés de Musk est-elle une tentative mal déguisée d’influence politique, ou bien une légitime quête d’efficience dans la machine gouvernementale américaine? Les réponses à ces questions pourraient bien redéfinir la relation entre secteur privé, politique et technologie.
Source : Techcrunch