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Credits image : Tyler van der Hoeven / Unsplash

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Les astéroïdes détiennent-ils la clé des origines de la vie terrestre ?

Comment la main gauche des acides aminés pourrait-elle débloquer les mystères de l’origine de la vie ? Depuis que la NASA a lancé une sonde à destination d’un astéroïde, les scientifiques ont espéré que les morceaux de cette roche spatiale révèlent des réponses aux questions éternelles de l’humanité. Mais s’agissant des acides aminés et de leur préférence dite « gaucher », les découvertes du projet OSIRIS-REx amènent plus de questions que de réponses.

Pourquoi la vie sur Terre utilise-t-elle exclusivement les versions gauches des acides aminés ? C’était la crise existentielle à laquelle faisait face Danny Glavin, scientiste principal échantillonneur. Lui et son équipe s’attendaient à trouver, dans les fragments de l’astéroïde Bennu, une preuve du favoritisme de l’univers pour les acides aminés gauchers, ce qui pourrait expliquer leur dominance sur notre planète. Mais leurs recherches se sont soldées par une surprise déroutante.

Les scientifiques ont délicatement manipulé les précieuses poussières stellaires de Bennu. Pourtant, loin des attentes, ils ont découvert que la composition ne montrait aucune préférence particulière pour les acides aminés gauchers. Cela remet en question une théorie longtemps admise : que notre système solaire a contribué à cette asymétrie sur la Terre primitive.

« La réalité de la vie pourrait être le fruit d’un simple pile ou face cosmique. »

Pour explorer cette énigme, ils ont utilisé diverses techniques sophistiquées, incluant la spectrométrie de masse. Ces méthodes ont permis de démontrer l’équilibre entre les acides aminés gauchers et droitiers dans les échantillons analysés. Si cet équilibre persiste, pourrait-il signifier que notre préférence biologique est moins due aux conditions cosmiques qu’on ne le pensait ? Ou les météorites terrestres sont-elles contaminées lors de leur chute ?

Avec l’hypothèse que les matériaux des météorites étaient biaisés lors de leur impact, les chercheurs remettent en cause les précédentes conclusions de la science. Est-ce que les collisions de corps planétaires ont apporté non seulement des amas chimiques à la Terre, mais également un biais chirale ? Une autre théorie pourrait-elle émerger, suggérant que la structure de la vie est un simple jeu de hasard ?

Malgré la déception de Glavin, la quête ne s’arrête pas là. Les scientifiques prévoient de poursuivre l’analyse d’autres échantillons de Bennu pour une meilleure compréhension de l’homochiralité. Après tout, si certains astrobiologistes voient l’excès d’un chirale dans des molécules extraterrestres comme un signe potentiel de vie, qu’est-ce que cela pourrait révéler sur la présence de vie ailleurs dans l’univers ?

En fin de compte, cette recherche pourrait-elle repositionner notre approche de l’exploration de la vie au-delà de notre monde ? Est-ce que l’uniformité des acides aminés pourrait être clé pour découvrir des marques de vie ailleurs dans l’univers ?

Source : Mashable

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