« Les ordinateurs sont incroyablement rapides, précis et stupides ; les humains sont incroyablement lents, imprécis et brillants. Ensemble, ils forment une équipe puissante. » Voilà une citation qui semble résonner avec l’annonce récente d’OpenAI. En effet, si une machine est souvent vue comme un outil de l’évidence, OpenAI lui offre une nouvelle facette avec son outil Deep Research. Faisons un peu le tour du propriétaire, ou devrais-je dire de ce chercheur numérique, en nous penchant sur sa dernière mise à jour.
La société a surpris tout le monde en lançant en catimini un nouvel outil de recherche capable de synthétiser l’information du Web tel un analyste professionnel. Avec la capacité d’absorber et de digérer des centaines de sources en ligne, ChatGPT peut désormais créer des rapports qui auraient coûté des heures de travail humain. Joie, ou désespoir du chercheur, on ne sait plus où donner de la tête tant la technologie évolue vite.
Les utilisateurs, en véritables chefs d’orchestre, peuvent même nourrir ce Maestro en informatique avec leurs propres fichiers. PDF, tableurs, rien ne fait peur à ChatGPT! « Il accomplit en quelques minutes ce qui nécessiterait de nombreuses heures pour un humain », déclare fièrement OpenAI. Ils ont même ajouté une jolie barre de progression, justifiant chaque étape avec précision.
Deep Research promet de jouer dans la cour des grands, mais gare aux mirages numériques.
Maintenant, si tout cela vous semble avoir un goût de déjà-vu, c’est compréhensible, car Google joue cette partition avec son propre outil de recherche approfondie, Gemini. L’unique différence, et elle est de taille, c’est la note à payer pour l’accès à leurs outils respectifs. 20 dollars par mois chez Google sont une douce mélodie comparée aux 200 dollars exigés par OpenAI pour s’essayer au profond du savoir avec ChatGPT Pro.
Bien sûr, tout n’est pas encore parfait dans ce monde de rêves technologiques. OpenAI admet que ChatGPT n’est pas à l’abri des hallucinations parfois trompeuses. Le modèle peut encore se mélanger les pinceaux entre rumeurs et informations validées. Mais comme le dit OpenAI, tel un bon vin, ChatGPT s’améliorera avec le temps et l’usage.
En attendant que ce doux nectar de la recherche soit disponible pour les Européens, et que le plafond de requêtes s’ajuste, OpenAI promet une version allégée de Deep Research pour renverser la tendance économique du service. Patience donc, il faudra, pour attendre sa sortie dans des contrées comme la Suisse ou le Royaume-Uni.
Finalement, à l’heure où informations et fausses nouvelles dansent le tango, OpenAI nous encourage encore une fois à appuyer sur « Pause », et peut-être faudra-t-il aussi garder les sourcils levés : car si l’IA peut aller au bout de ses capacités, elle peut aussi tourner en rond. Un vrai coup de circuit, ou un simple coup d’OpenAI dans l’eau? L’avenir seul le dira.
Source : Engadget