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Credits image : Jerin J / Unsplash

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Fusion confusion : La saga continue

“Dans l’univers des affaires, le pardon est plus fréquent que l’oubli.” C’est peut-être le mantra secret de Jay Y. Lee, le grand manitou de Samsung, qui vient de voir une cour d’appel de Séoul confirmer son acquittement dans une affaire de manipulation boursière aussi complexe qu’une notice de micro-ondes en klingon.

Le tribunal de Séoul a calmé les ardeurs des procureurs en confirmant que Jay Y. Lee, inculpé au départ sur 19 chefs d’accusation, était aussi innocent qu’un smartphone encore dans sa boîte. Ces accusations étaient liées à une fusion controversée en 2015 entre Cheil Industries et Samsung C&T, qui selon les procureurs, visait à renforcer son emprise sur le géant électronique. Le petit calcul stratégique aurait-il carrément dérouté les actionnaires de Samsung C&T? Les procureurs ne l’ont certainement pas digéré.

En affaires, tout n’est pas toujours aussi clair que les pixels sur un écran Samsung.

Alors que Lee sifflote allègrement son acquittement, sa saga juridique a déjà fait autant de rebondissements qu’un feuilleton télévisé. En septembre 2020, il a été mis sur la sellette avec d’anciens comparses chez Samsung, accusés de pousser à une fusion pour s’emparer des rênes du géant technologique. Et oui, pendant que certains fusionnent Pokemon, d’autres préfèrent les conglomérats.

Bien sûr, les juges ont entendu toutes ces histoires lors d’une audition en novembre 2023. Lee, toujours aussi stoïque qu’un serveur de données, niait toute malversation. Les procureurs, eux, n’ont pas baissé les bras et ont réclamé une peine de cinq ans et une amende de 500 millions de KRW, soit environ 375 000 dollars, juste de quoi se faire livrer deux téléphones pliables haut de gamme, mais sans les accessoires.

La décision marque la fin d’un cycle judiciaire interminable pour Lee, commencé en 2015, où chaque audience mettait en lumière des questions de gouvernance d’entreprise. On s’y croirait presque dans un épisode des Experts, mais avec plus de cravates et moins d’effets sonores.

La cour a estimé que la fusion n’était pas sans l’accord des deux sociétés, soulignant que cette union était le fruit d’un arrangement harmonieux entre Cheil Industries, Samsung C&T, et le Bureau de stratégie future de Samsung. Tel un trio pop des années 2000, personne n’a pris le micro seul selon les juges.

Les procureurs ont annoncé qu’ils vont enfiler leurs lunettes de lecture pour éplucher la décision de la haute cour et décider de la suite : renoncer ou faire appel au tribunal suprême, histoire de donner le dernier mot à un juge supplémentaire. Comment dit-on déjà « la fin justifie les moyens » en coréen? 🤔

Ah, Samsung et ses histoires de fusion, c’est un feuilleton meilleur qu’une série Netflix. Mais qu’on se le dise, si vous avez des actions chez Samsung C&T, il vaut mieux jeter un œil avant de sortir le champagne. Si vous n’avez rien compris, n’inquiétez-vous pas, c’est probablement du à une haute résolution de confusion.

Source : Techcrunch

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