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Credits image : Vojtech Bruzek / Unsplash

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Le Grand Espionnage Du Petit Écran

« L’art de l’espionnage, c’est un peu comme une mauvaise blague : ça dépend de qui raconte ! »

Un après-midi relaxant à Milan a soudainement viré au tragi-comique pour Francesco Cancellato, lorsqu’il a reçu un message inquiétant de WhatsApp. En gros, l’application lui disait qu’il avait été la cible involontaire d’un espionnage de haute volée, digne d’un film d’espionnage… mais pas sur grand écran.

Ce message, que beaucoup auraient pris pour un canular, n’était malheureusement pas une farce. Attaqué par un logiciel espion potentiellement fabriqué par Paragon Solutions, une entreprise israélienne, son téléphone était un livre ouvert contenant ses vacances, ses amitiés — et très possiblement ses mots de passe bancaires. Chouette, non ?

L’espionnage, c’est un peu comme le chocolat : il en faut très peu pour être submergé.

Après le coup du téléphone piégé, Cancellato, un journaliste réputé pour ses enquêtes audacieuses chez Fanpage.it, s’est demandé pourquoi il était ciblé. Qu’avait-il donc fait pour mériter ça ? Bien qu’il préfère ne pas spéculer sur les coupables, il réalise que ses investigations sur des sujets sensibles comme la politique italienne et le crime organisé pourraient en être la cause.

Malheureusement, il n’est pas le seul dans ce pétrin numérique. WhatsApp a averti environ 90 utilisateurs à travers le monde, des journalistes comme lui, que leurs conversations pourraient être épiées par des gouvernements démocratiques utilisant ce logiciel équivoque de Paragon. C’est fou, non ? Une démocratie qui espionne comme dans Spy Kids!

Le plus ironique ? Paragon Solutions prône un commerce « éthique ». Oui, oui, pour eux, être responsable, c’est apparemment bien savoir qui espionner. Et comme une cerise sur ce gâteau espion, Paragon a récemment rejoint l’écurie d’AE Industrial Partners, une entreprise privée américaine. Amusant de penser que la technologie peut être soumise à pareil test de loyauté, n’est-ce pas ?

Face à cet imbroglio, WhatsApp a suggéré à Cancellato de contacter Citizen Lab pour démêler ce chaos virtuel. Et comme le souligne Cancellato, dans une démocratie occidentale, un tel espionnage, c’est comme si on nous disait que le Père Noël était en réalité un agent double…

Au final, cette histoire rocambolesque prouve que même les journalistes ne sont à l’abri des péripéties numériques. Alors, à tous ceux qui pensent que la technologie ne repose que sur la connectivité, pensez-y à deux fois : parfois, c’est un réseau social, d’autres fois, c’est le volley-ball espion qui surgit de votre poche.

Source : Techcrunch

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