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Credits image : Jason Goodman / Unsplash

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Quels défis se dressent devant Sotira dans la lutte contre le surplus d’inventaire ?

Dans un monde où les surplus d’inventaire représentent une part considérable de la production, comment optimiser leur gestion tout en réduisant les déchets ? Aux États-Unis, environ 20 à 30 % de l’inventaire devient excédentaire, souvent finis dans des décharges. La startup Sotira, avec son approche alimentée par l’IA, propose une solution innovante pour aider les entreprises à décharger et monétiser leurs excédents.

Mais comment Sotira a-t-elle l’intention de transformer un marché aussi traditionnel avec des outils modernes ? C’est en obtenant un tour de financement de pré-amorçage de 2 millions de dollars que la société espère étendre ses opérations nationales, en ciblant notamment le Midwest et le Sud-Est des États-Unis. La mission est ambitieuse mais semble portée par un duo fondateur très déterminé.

Amrita Bhasin et Gary Kwong, les cerveaux derrière Sotira, se sont rencontrés à l’UC Berkeley, mus par un intérêt commun pour le commerce électronique et la logistique. Ayant opéré chacun de leur côté dans la vente de produits déjà usagés, ils ont décidé de s’allier pour comprendre les rouages de la liquidation d’inventaires. Quel est donc le potentiel réel de ce marché ? Un potentiel que Bhasin qualifie de « multimilliardaire » mais sous-exploité, en grande partie à cause de méthodes archaïques.

La transformation numérique d’un secteur traditionnel pourrait-elle être la clé du succès de Sotira ?

Avec le développement de Sotira, il devient possible de connecter les fournisseurs à des acheteurs disséminés à travers le pays, tout en automatisant les aspects de conformité et de logistique. Cela ouvre également des opportunités pour les consommateurs dans des régions rurales d’accéder à des produits premium à des prix réduits. De plus, Sotira se positionne comme une solution écologique qui répond aussi à des législations émergentes comme celle de la Californie sur le gaspillage alimentaire.

Néanmoins, parcourir la voie du succès ne se fait pas sans coût : Sotira facture un abonnement mensuel et prélève un pourcentage des transactions effectuées sur sa plateforme. Est-ce un modèle viable sur le long terme ? Et comment Sotira prévoit-elle d’étendre son influence au-delà de ses actuels secteurs alimentaires, de la santé et des cosmétiques vers l’habillement ? Les investisseurs semblent y croire, soutenant Sotira par l’intermédiaire de fonds tels que Unusual Ventures et Night Capital.

Enfin, l’initiative de Sotira de rendre l’accès aux produits excédentaires plus démocratique et moins impactant pour l’environnement soulève une question pertinente : face à l’inflation des prix des produits de consommation, ces solutions peuvent-elles réduire les écarts entre les différentes strates économiques de la société américaine ?

Source : Techcrunch

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