« Dans la vie, il faut savoir attraper les opportunités comme des ballons, même si parfois ils éclatent en plein vol. »
À Paris, chez Emblem, l’agitation est palpable. Ce nouveau fonds de capital-risque européen vient de boucler son premier tour de table avec pas moins de 80 millions d’euros dans les poches. C’est un succès impressionnant dans le contexte actuel du financement, avec des montants qui dégringolent comme si c’était une compétition de chutes libres. En effet, l’année dernière, les levées de fonds ont chuté pour la troisième année consécutive, selon le récent rapport sur l’état de la tech européenne d’Atomico.
Et pourtant, dans ce climat morose où les introductions en bourse et les acquisitions ont aussi disparu que le chargement de votre page internet pendant une coupure d’électricité, Emblem a réussi à obtenir la somme qu’ils espéraient. Entre Bénédicte de Raphélis Soissan et Guillaume Durao, le dynamisme est de rigueur. Ces deux pionniers avaient déjà marqué le monde des affaires de leur empreinte avant de se lancer dans cette aventure. Ils avaient investi en tant que business angels dans la start-up de cartes de trading crypto Sorare, assurant des caresses pour nos amis animaux chez Dalma, et même en s’aventurant dans la viande cultivée avec Gourmey.
Emblem est devenu le champion surprise du capital-risque avec ses 80 millions d’euros dans un monde où lever des fonds est aussi difficile que trouver du Wi-Fi dans la jungle amazonienne.
Désireux d’aller un cran plus haut, ils ont transformé cette envie en une véritable société de capital-risque. Emblem a prévu d’apporter son grain de sel à travers 25 à 30 investissements avec son fonds initial, prenant parfois le lead avec des levées variant de 500,000 à 3 millions d’euros. Imaginez un cuisinier se lançant dans la haute cuisine, préférant être tête de file mais sachant tout aussi bien suivre un autre chef si l’occasion en vaut la chandelle.
Depuis le lancement du fonds en mars 2023, Emblem a déjà misé sur 16 startups. Citons-en quelques-unes pour ravir vos papilles : Pivot, un outil d’approvisionnement qui devrait simplifier les achats comme on simplifie une recette ; The Mobile-First Company qui redéfinit les applis B2B ; Altrove qui utilise l’IA pour créer de nouveaux matériaux comme un savant fou ; et Volta, la plateforme de commerce en ligne qui fait chanter la B2B symphonie.
Ce portefeuille est une véritable carte aux trésors géographiques : huit startups françaises, six nordiques et quelques-unes glanées de-ci de-là aux États-Unis et en Italie. L’accent reste mis sur la France et la Scandinavie, comme l’affirme de Raphélis Soissan à TechCrunch.
Mais le secret de la recette d’Emblem, c’est leur réseau de partenaires limités, aussi varié qu’un cocktail de fruits exotiques. Il inclut des bureaux familiaux et des entrepreneurs tech, comme les fondateurs de Unity, Pleo, Qonto, et bien d’autres encore. Ces invités de marque représentent plus de la moitié des fonds collectés, les autres provenants de fonds de fonds et des engagements des fonds souverains danois et français.
Même si pour le moment, Emblem savoure sa victoire, ils savent que la danse autour des investissements est perpétuelle. Comme le souligne de Raphélis Soissan : « On aura un peu de répit avant de devoir recommencer ». Alors, cher lecteur, souvenez-vous : les succès dans la tech c’est comme les gags ; il ne faut jamais rester hors du marché, sinon le ressort ne rebondit plus.
Quant à l’avenir, il semblerait que d’ici un an, ces experts devront ressortir leurs filet à papillons sur le marché des investissements. Alors, préparez-vous, car dans le monde du financement, rien n’est jamais figé, sauf peut-être les comptes rendus de réunions un peu trop longs…
Et pour clore en beauté, n’oublions pas: lever des fonds, c’est parfois comme capturer des Pokémons : on ne sait jamais à quelle Gym ils finiront par échouer !
Source : Techcrunch