« L’intelligence, c’est la capacité de s’adapter au changement », disait un célèbre savant qui, hélas, n’a pas encore de diplôme en intelligence artificielle. Mais alors, qu’est-ce qui mijote du côté de Safe Superintelligence, le petit dernier d’Ilya Sutskever, ancien as de la science chez OpenAI ? Ils viseraient, ni plus ni moins, une levée de fonds, façon Ticket d’Or de Charlie et la Chocolaterie, qui évaluerait la boîte à au moins 20 milliards de dollars selon nos amis de Reuters. Petite somme vraiment.
Et pourtant, cette start-up n’a encore jamais vu un seul centime de revenu scintiller dans ses coffres. Pas un sou, nada ! Comment obtenir une telle valorisation, vous demandez-vous probablement les sourcils hagards ? Simple : quadruplez les 5 milliards de septembre dernier et vous aurez l’évaluation pour le moins stratosphérique qu’ils s’entichent de viser aujourd’hui. Comme quoi, les mathématiques, ça paie.
Sans revenus mais pas sans ambitions, Safe Superintelligence s’efforce de toucher les étoiles.
Vous vous demandez peut-être quel secret cache cette entreprise au nom aussi mystérieux que son mot de passe d’accès ? Pour l’heure, peu d’informations ont filtré. Sutskever est accompagné de Daniel Levy, ancien chercheur d’OpenAI, et de Daniel Gross, ex-chef de projets AI chez Apple. La fine équipe a levé un milliard de dollars, et compte à bord des investisseurs de poids : Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, et DST Global, entre autres.
Mais qui est cet Ilya Sutskever qui attire à lui autant de billets verts ? Dans le monde de l’intelligence artificielle, il a presque la cote d’une rockstar. Son actif pèse notamment sur des avancées majeures à OpenAI, dont les méthodes révolutionnaires qui amenèrent à la création de ChatGPT. Pas surprenant que ses nouveaux projets éveillent l’intérêt d’à peu près tous ceux qui ont un compte en banque bien garni.
Alors, investira, investira pas ? Telle est la question de ce gros chèque que Safe Superintelligence pourrait bien recevoir pour renforcer son aventure spatiale. Ne restent plus qu’à dévoiler ce qu’ils entendent par « Superintelligence » et comment ils comptent contrer les robots envahisseurs de l’avenir. En attendant, on espère qu’ils n’ont pas mis tous leurs œufs cybernétiques dans le même panier.
Et pour finir sur une note… intelligente : Les levées de fonds, c’est un peu comme les calculettes : indispensables dans la boîte à outils de tout bon inventeur du digital.
Source : Techcrunch