« Pourquoi inventer la roue quand on peut juste la faire pivoter avec un peu d’intelligence artificielle ? » C’est avec cette réflexion que nous accueillons l’initiative grandiose du Président Macron lors du Sommet d’Action sur l’Intelligence Artificielle à Paris. Le maître de l’Élysée a ainsi signé un chèque vertigineux de 109 milliards d’euros (environ 112 milliards de dollars) pour propulser l’écosystème français dans la stratosphère de l’intelligence artificielle.
Mais ne croyez pas que cet investissement mammouth tombe du ciel. Les partenaires privés se bousculent pour construire des centres de données et flirter avec les startups françaises. Comment attirer ces investisseurs internationaux ? Simple : une overdose d’énergie nucléaire avantageuse, et non, on ne parle pas de super-héros radioactifs.
« J’ai un bon ami de l’autre côté de l’océan qui dit ‘creuse, bébé, creuse.’ Ici, pas besoin de creuser, c’est juste ‘branche, bébé, branche’ », plaisante Macron, avec un clin d’œil à l’oncle Sam. Sans surprise, le Président a souligné que le sommet n’était pas uniquement une ode à la France, mais un appel au réveil des stratégies européennes en matière d’IA.
La véritable intelligence, c’est de brancher les bonnes idées au bon moment.
À l’horizon, les annonces de la présidente von der Leyen sur la stratégie européenne en IA, qui devraient secouer les régulations, coupez rapide à l’innovation. En effet, accélération, simplification des règlements et investissements continentaux sont attendus comme un concert de rock après une année silencieuse.
En adéquation avec ce vent de changement, Macron incite les entreprises européennes à acheter local. Il souligne que si les entreprises américaines et chinoises favorisent les solutions nationales, en Europe c’est un peu le festival des produits imports. On applaudit l’encouragement pour un peu de fierté technologique européenne.
Pas question pour notre cher président de laisser ce sommet se clore sans fanfare. Un pacte final est à venir mardi, où leaders mondiaux et chefs tech dévoileront une nouvelle déclaration d’intentions. L’enjeu ? Discerner si l’on peut s’accorder sur des priorités en matière de régulation de l’IA, une tâche aussi complexe que de déchiffrer le code d’un robot italien.
Lisez notre couverture complète du Sommet d’Action sur l’Intelligence Artificielle à Paris pour plus de détails qui vous laisseront sans circuit.
Source : Techcrunch