S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que les cartes ne sont jamais aussi simples qu’elles en ont l’air. Surtout quand les politiciens commencent à jouer aux géographes.
Ah, les joies de vivre en 2025 ! Dans une tournure de cartographie inattendue, Google Maps a officiellement changé le nom du Golfe du Mexique pour celui du Golfe d’Amérique. Ce changement n’est pas juste une question de pixels et de Wi-Fi ; c’est aussi une question de fierté nationale savamment orchestrée par nul autre que Donald Trump. Dès son investiture, Trump a signé un ordre exécutif déclenchant cette cascade toponymique, renversant même l’ancien changement du mont McKinley en Denali. Voilà qui ressemblerait à une redéfinition complète du rétro!
Selon le président, ces changements représentent un retour à une certaine « fierté américaine ». Amis de l’histoire, ceci est votre moment pour briller et rappeler que ces noms datent d’époques œuvrant en siècles, et pas en mandats. Google Maps s’aligne ainsi avec le système d’information américain des noms géographiques, et propose simultanément les deux appellations pour les utilisateurs mondiaux. Cependant, nos amis mexicains verront toujours le Golfe du Mexique. Le respect des frontières, même numériques, semble toujours d’actualité !
En 2025, la géographie dépend de votre localisation… et de qui est au pouvoir.
Alors que Google s’engage dans ces reconfigurations cartographiques, Apple se garde bien de faire des vagues; sur sa plateforme, le Golfe d’Amérique reste un mirage. Un peu ironique, lorsqu’on sait que Tim Cook a sorti le carnet de chèques, signant un chèque de plus de 1 million de dollars pour l’investiture de Trump ! Mais bon, il faut croire qu’un nom est une chose, et qu’une carte est un territoire à part entière.
Apple et Google, géants technologiques unis par le don mais pas par la géographie, expliquent peut-être la coupure digitale d’aujourd’hui. Alors que Google a clairement plié bagage (littéralement) au propre du nom, la pomme croquée préfère s’écarter avec élégance, gardant son empreinte cartographique inchangée.
Pour le moment, la première dame du Mexique, Claudia Sheinbaum, écrit ses missives avec détermination, adressées à Google pour discuter des noms et de leurs impacts. Google, en toute logique, adapte les noms selon la localisation de l’utilisateur – une aventure géographique qui a moins à voir avec l’altitude et plus avec les protocoles réseau. N’en reste pas moins que pour l’instant ce Golfe a plusieurs identités.
Nul ne sait si le Golfe d’Amérique résistera à l’épreuve du temps ou si la prochaine administration rebaptisera à son tour les cartes. Une chose est sûre, dans le monde des changements de noms de lieux, l’eau n’a jamais été aussi trouble… et aussi américaine.
Source : Techcrunch