« Quand les robots voudront notre job, leur dira-t-on « bonne chance » ou « bonne chance »? » Voilà une question que l’on pourrait se poser à l’ère où les humanoïdes envahissent nos salons comme nos usines. Mais ne nous emballons pas, car aujourd’hui nous allons nous intéresser à Figure AI, une startup qui fait danser les chiffres aussi bien que ses robots dans la Silicon Valley.
Imaginez : selon des rumeurs de Bloomberg, Figure AI serait bien lancée pour lever pas moins de 1,5 milliard de dollars. Oui, vous avez bien lu, un milliard suivi de six zéros ! Le tout en atteignant une valorisation étonnante de 39,5 milliards de dollars. À ce rythme, même la calculatrice votre grand-mère finit par surchauffer.
Pour mettre tout cela en perspective, l’année dernière, Figure AI avait déjà réussi un joli coup en amassant la somme rondelette de 675 millions de dollars lors de sa série B, se constituant à l’époque une valorisation post-money de 2,6 milliards de dollars. En tête du cortège des investisseurs potentiels aujourd’hui, on retrouverait Align Ventures et Parkway Venture Capital, toujours si l’on en croit les indiscrétions de Bloomberg. Plutôt sympa comme tableau de chasse, non?
Figure AI pourrait bien changer notre réalité avec ses robots humanoïdes.
Mais à quoi donc tout cet argent va-t-il servir, me demanderez-vous? Les humanoïdes, car oui, c’est de cela qu’il s’agit. Figure s’est spécialisée dans ces androïdes qui secouent leurs circuits imprimés aussi bien à la maison qu’en entreprise, surfant sur la vague de l’intelligence artificielle. Entre Austin et la Silicon Valley, tout le monde veut sa part du gâteau robotisé. Un exemple ? Apptronik, un de ses concurrents, venant tout juste de lever 350 millions de dollars et Meta qui montre le bout de son nez pour s’inviter à la fête.
Mais la danse des dix mille (ou plutôt cent mille) humanoïdes n’en est qu’au début. Figure AI a déjà des partenaires comme BMW, prouvant qu’il ne s’agit pas que d’une simple allumette de marketing. De la bonne vieille usine d’automobiles et son fondateur Brett Adcock, qui partage sans trop en dire, probablement pour ne pas éveiller les envies de Robocop chez ses concurrents, la société aurait encore un client mystère au compteur. Devinez qui… suspense !
Au moment de mettre cet article en boîte de conserve électronique, Figure préfère détacher les câbles d’alimentation du micro, se murant dans le silence. Toujours est-il qu’on entend déjà le bruit des rotules des robots prêts à envahir nos trottoirs. Espérons que ces charmants robots sauront aussi bien cuisiner que nous faire la conversation, sinon, il se pourrait qu’ils ne soient bons qu’à danser la carmagnole numérique.
Alors que dire pour conclure, sinon qu’à ce rythme, Figure pourrait bien transformer notre réalité en bash de techno 3.0 ? En tout cas, on a hâte de voir si, dans leur quête de fonds, ils pousseront la chansonnette : « Robot ou rien, telle est la question ! »
Source : Techcrunch
