green trees beside body of water during daytime

Credits image : Anany Khare / Unsplash

Intelligence ArtificielleJeux vidéosSmartphonesTechnologie
0

Miroir, mon beau miroir technologique

« Entre le marteau de l’apocalypse et l’enclume de la routine, bonjour ‘Black Mirror’ saison 7. »

La dernière saison de Black Mirror, fraîchement sortie sur Netflix, nous transporte dans un voyage thérapeutique au bord du précipice de l’effondrement civilisationnel. Alors que la vie réelle nous bombarde de manchettes plus apocalyptiques les unes que les autres, cette série dystopique constitue presque une échappatoire. Pas de start-ups douteuses louant l’accès à notre cerveau ou d’IA de jeu vidéo trop intelligentes ; not yet, en tout cas.

Toutefois, l’acidité du créateur Charlie Brooker n’est pas perdue, bien au contraire. La saison 7 réussit à conserver son habitude de flirter avec le nihilisme, tout en vous émouvant profondément par moments. Brooker et son escouade de scénaristes, incluant Bisha K. Ali et William Bridges, ont affiné leur analyse culturelle et nous offrent des épisodes qui osent toujours montrer l’humain derrière l’écran.

Leur approche est parfois surprenante. Pas tous les épisodes ne dépeignent la technologie sous un mauvais jour. Parfois, c’est nous qui sommes le problème et l’écran nous rappelle simplement que, sans nos smartphones, nous sommes toujours là. Après tout, Black Mirror n’a jamais vraiment été sur les écrans, mais surtout sur ce qu’ils reflètent de nous-mêmes.

La technologie n’est qu’un miroir, et parfois le reflet n’est pas joli.

Avec « Common People », la série reste fidèle à son ADN. Imaginez un couple aimant, interprété par Chris O’Dowd et Rashida Jones, confronté à une maladie cérébrale terminale. La solution ? Un service de streaming cérébral, moyennant finance bien sûr. Une métaphore à peine voilée de nos abonnements publics et privés qui deviennent ubuesques.

En continuant avec « Bête Noire », nous passons à une revanche nuancée au bureau, avant que la technologie ne vienne, inévitablement, jouer un tour. On enchaîne avec du fun campy respectivement dans « Plaything » et les suites de « USS Callister ». Avec des incursions dans l’IA consciente et des épopées cybernétiques, cette saison est aussi explosive que divertissante.

Pour pimenter le tout, « Hotel Reverie » propose une plongée charmeuse dans le cinéma classique, tandis que « Eulogy », avec un Paul Giamatti renversant, explore les méandres de nos regrets les plus profonds. Les gadgets futuristes ne sont que prétexte pour exposer des émotions brutes et inoubliables.

Et à la fin du visionnage ? Quelques secondes de vérification de fil d’actualités suffisent à nous accentuer notre retour à la sinistre réalité. Mais heureusement, cette saison de Black Mirror nous rappelle que même dans le futur le plus sombre, nous pouvons rire de notre humanité. Alors, quand la vie vous donne des citrons, humez simplement l’arôme digital !

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.