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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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Elon et les Chipsters de la Data

« Si vous ne pouvez pas convaincre les gens, semez la confusion. » – Elon Musk, probablement.

L’Irlande a décidé de passer son balai réglementaire sur X, l’entreprise de réseaux sociaux d’Elon Musk. Vendredi dernier, la Commission de protection des données (DPC) a lancé une enquête pour savoir si X utilise les publications publiques de ses utilisateurs européens pour entraîner son chatbot Grok AI sans enfreindre les règles de protection des données. Rappelons que, pour l’UE, Dublin est le point de rassemblement des questions de régulation concernant X.

L’enquête vise à scruter le traitement des données personnelles contenues dans les publications accessibles au public publiées sur la plateforme X par les utilisateurs de l’UE/EEE. Avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) dans sa poche, l’Irlande pourrait théoriquement infliger à X une amende atteignant quatre pour cent de ses revenus mondiaux, ce qui, dans le jargon des amendes, se traduit par un « coup de fouet financier ».

Tout n’est pas ce qu’il semble être quand il s’agit de données et de bots.

« L’objectif de cette enquête est de déterminer si ces données personnelles ont été traitées légalement pour entraîner les LLM de Grok », a déclaré la DPC irlandaise. Autant dire qu’il ne s’agit pas d’une simple vérification de routine mais d’une question fondamentale sur la légalité du traitement des données que l’on publie – souvent sans y penser – sur les réseaux sociaux.

Certe, cela sonne comme un déjà-vu. En 2024, la DPC avait déjà traîné X devant les tribunaux pour forcer la plateforme à cesser d’entraîner Grok avec les données des utilisateurs de l’UE sans consentement. Un changement de politique en juillet avait permis d’utiliser les posts publics pour nourrir l’intelligence artificielle. Mais peu après, les poursuites ont mystérieusement disparu, la DPC ayant déclaré que X avait limité de façon durable son utilisation des données personnelles des utilisateurs de l’UE avec Grok. Pourquoi la DPC pense-t-elle maintenant que Musk & Co. pourraient de nouveau flirter avec les frontières du RGPD? Mystère et boule de gomme.

Pour mémoire, la dernière amende infligée par la DPC à la société, portée par la magie de Twitter, était de 450 000 euros, et sanctionnait un retard dans la notification d’une violation de données. Des soubresauts dans le respect du RGPD qui rappellent qu’il ne faut jamais prendre la légèreté au sérieux.

Source : Engadget

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