« On ne demande pas à un poisson de voler, alors pourquoi demander à un network social de nager en politique ? » Voilà une question déroutante alors que Meta, le géant des réseaux sociaux, secoue son échiquier en y ajoutant deux nouveaux pions : Dina Powell McCormick et Patrick Collison. Un mélange détonnant de finance et de technologie, rapporté par nos collègues d’Axios.
Si Dina Powell McCormick a fait ses armes durant 16 ans chez Goldman Sachs, elle a aussi enfilé la casquette de conseillère en sécurité nationale sous Donald Trump. Autant dire qu’elle sait jongler entre comptes et confidences d’État. À ses côtés, Patrick Collison, co-fondateur de Stripe, dont l’entreprise a récemment été évaluée à la modique somme de 91,5 milliards de dollars selon TechCrunch. Deux personnalités, deux univers, et surtout, beaucoup de nouvelles perspectives.
Mais pourquoi ce casting alléchant? Il semblerait que Meta ait une stratégie bien établie, cherchant à orner son conseil d’administration de talents internationaux. Car, en arrière-plan, se profile un procès antitrust aux implications potentiellement colossales. Entre politique et innovation, Meta joue habilement au funambule.
Quand les talents s’allient, même les réseaux cassés peuvent être réparés.
Il n’est pas étranger à la maison Meta, Patrick Collison a déjà été membre de leur conseil consultatif. Cependant, Dina Powell McCormick, c’est la nouvelle venue, prête à transformer le futur de Meta. Ces changements seront effectifs le 15 avril, pile au moment où souffle un vent de changement chez Meta.
Avec des esprits aussi brillants au rendez-vous, Meta semble prêt à naviguer dans les eaux troubles de la politique et de la technologie avec une grâce toute orchestrale. Un accord parfait, sauf bien sûr si l’un de ces nouveaux supports décide de jouer faux, mais faisons confiance à Zuckerland pour s’en sortir haut la main.
En somme, Meta prouve encore une fois qu’il a plus d’un tour dans son réseau. Et si un polymorphe comme le célèbre Dorian Gray ne montrait jamais son vrai visage, Meta, lui, a toujours le bon avatar au bon moment. Car à l’ère digitale, mieux vaut être méta-morphe qu’anachronique.
Source : Techcrunch