Votre PlayStation 5 menace-t-elle d’exploser sous le poids de votre collection de jeux toujours plus volumineuse ? À l’heure où chaque nouveau titre pèse des dizaines, voire des centaines de gigaoctets, comment éviter le casse-tête du tri permanent ? Faut-il céder à la tentation d’un SSD interne additionnel alors que les promesses de rapidité et de capacités explosent ? Et, surtout, comment trier le bon grain de l’ivraie parmi les multiples références du marché ?
La question du stockage devient vitale pour les joueurs qui enchaînent les blockbusters comme Call of Duty, Spider-Man 2 ou Final Fantasy XVI. L’espace initial offert par la PS5 – pourtant rapide – atteint vite ses limites. Dès lors, comment choisir une solution qui combine volume, performances et simplicité d’installation ? Est-ce que tous les SSD internes du marché sont véritablement adaptés à la console de Sony, ou y a-t-il des écueils à connaître avant d’aligner sa carte bleue ?
Plonger dans l’univers des SSD compatibles PS5, c’est s’aventurer en territoire parfois hostile : on vous promet monts et merveilles, mais tous n’offrent ni la même vitesse, ni la même fiabilité. Face à la prolifération des modèles – certains avec dissipateur thermique intégré, d’autres non – comment faire le tri ? Les critères sont-ils réellement clairs pour le grand public ? Sony impose le standard Gen4 et conseille vivement le recours à un heatsink, mais cela suffit-il pour éviter les mauvaises surprises et assurer des temps de chargement records pour les titres de dernière génération ?
Choisir le bon SSD pour sa PS5, c’est jongler avec la technique, la compatibilité et son budget – tout en évitant les pièges d’un marché très concurrentiel.
Dans la jungle commerciale, quelques références tendent à sortir du lot. Le Corsair MP600 Pro LPX attire par sa réputation de vitesse et sa compatibilité native avec la PS5, tandis que le Crucial T500 se pose en champion des petits budgets. Que penser aussi du Sabrent Rocket 4 Plus, spécifiquement mis en avant pour la console de Sony ? Les différences de prix justifient-elles réellement la hiérarchie de performances ? Faudrait-il privilégier le stockage maximal ou la vitesse pure ? Et l’installation, même « facile », est-elle réellement à la portée du néophyte, ou plus complexe que ce que vantent les fabricants ?
Derrière ces choix, un constat s’impose : la course à l’espace et aux performances est lancée et ne semble pas près de s’arrêter. Avec la multiplication des jeux « next gen » gigantesques, ne risque-t-on pas, à terme, de systématiquement devoir investir dans du stockage additionnel ? À mesure que la technologie progresse, les besoins des joueurs suivent-ils cette évolution, ou restent-ils toujours un cran derrière les exigences des éditeurs ?
Et pour finir, une question demeure : alors que le stockage devient un enjeu aussi crucial que la puissance graphique, combien de temps avant que le SSD externe ne devienne la nouvelle norme pour tous les joueurs PS5, “hardcore” comme occasionnels ?
Source : Engadget