« Chercher la petite bête, c’est bien. Chercher Chrome, c’est OpenAI ! » Voilà une citation que Google n’aurait sans doute pas affichée dans ses bureaux, mais qui aurait pu résumer l’ambiance électrique qui régnait cette semaine au tribunal. Oui, vous ne rêvez pas, les juges se penchent sur les petits secrets du géant de la recherche… et visiblement, OpenAI aimerait bien récupérer quelques biscuits sous la table.
Nick Turley, le chef suprême de ChatGPT chez OpenAI, a eu un moment « on brise la glace » devant le juge, en déclarant tout sourire que son entreprise serait totalement partante pour racheter Chrome… si jamais Google se laissait tenter par un petit vide-grenier. Objectif affiché : faire de Chrome un navigateur à l’intelligence artificielle intégrée, pour une expérience de surf aussi folle que de tomber sur un chat jouant du piano sur YouTube !
Mais pourquoi diable OpenAI se prend-elle soudain pour un monsieur muscle des navigateurs ? C’est que le Département de la Justice américain aimerait bien que Google cesse de jouer au monopoly grandeur nature sur le web. Une de leurs idées : forcer Mountain View à vendre Chrome, l’un de ses joyaux, histoire d’ajouter un peu de piment (et de concurrence) dans le secteur. Comme on dit, quand la justice met le doigt sur quelque chose, elle y met… tout le bras !
Quand un tribunal demande à Google d’ouvrir son butin, soudain, OpenAI y voit un Chrome à polir !
OpenAI ne s’est pas contentée de lancer des blagues en salle d’audience. Depuis quelques temps, ils recrutent à tour de bras : Ben Goodger et Darin Fisher, deux anciens cerveaux de Chrome chez Google, ont discrètement rejoint les rangs de la startup la plus effervescente de l’intelligence artificielle. On murmure même qu’OpenAI bricolerait déjà un navigateur maison, histoire de partir à la conquête du web sans demander la permission à personne.
Mais tout n’est pas aussi simple qu’un clic droit pour ouvrir un nouvel onglet. Chrome, c’est plus qu’un navigateur : c’est un écosystème, une porte d’entrée vers les données et les habitudes de surf de milliards d’utilisateurs. Si OpenAI mettait la main dessus, la question de la vie privée et de la domination d’une nouvelle super-puissance de l’IA ne manquerait pas d’inquiéter les défenseurs d’un Internet libre.
Pour l’instant, ce feuilleton juridique a surtout semé un grain de sel dans le monde du web : Google sur la sellette, OpenAI aux aguets, et tout l’écosystème tech qui retient son souffle comme devant un nouvel épisode de Game of Thrones. Est-ce OpenAI qui pèsera bientôt plus fort sur nos recherches que Google ? Ou Google saura-t-il garder Chrome bien au chaud ? Affaire à suivre, car la toile est pleine de rebondissements !
En attendant, si OpenAI finit par racheter Chrome… espérons que les cookies ne prendront pas la grosse tête : personne ne veut d’un navigateur qui croque l’internaute à pleines dents !
Source : Techcrunch