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Google va-t-il perdre Chrome, et ouvrir la porte à une nouvelle ère de monopoles ?

Google va-t-il devoir se séparer de Chrome, l’un de ses joyaux technologiques, au profit d’un concurrent ? Cette question fait la une depuis qu’un juge américain a ouvert la voie à un démantèlement partiel de l’empire du géant californien. Quel avenir attend la panoplie de services numériques auxquels des milliards d’internautes sont désormais habitués ? Saurons-nous bientôt si la pression judiciaire bouleversera durablement le monde de la tech ?

En réaction à une décision de justice ayant reconnu son monopole sur la recherche en ligne, Google se retrouve sous le feu des projecteurs, mais surtout dans la ligne de mire du Département de la Justice (DOJ) américain. Parmi les solutions envisagées : la revente du navigateur Chrome. Une telle orientation soulève une autre question cruciale : qui serait prêt à mettre la main sur ce butin numérique convoité ? Surprise — OpenAI, la société derrière ChatGPT, se dit déjà intéressée. Mais à quelles nouvelles expériences, et peut-être à quels risques, faut-il s’attendre si une intelligence artificielle prenait les commandes du navigateur le plus populaire ?

Nick Turley, le responsable de ChatGPT au sein d’OpenAI, n’a pas perdu de temps pour afficher son intérêt devant la justice. Oui, OpenAI souhaiterait bien racheter Chrome et, selon lui, « de nombreuses autres entreprises » également. Jusqu’à présent, l’IA conversationnelle ChatGPT pouvait déjà s’intégrer à Chrome via des extensions. Mais imaginez un navigateur construit entièrement « AI-first », repensé dès le départ pour l’intelligence artificielle : cela transformerait-il notre manière de naviguer, ou créerait-il une nouvelle forme de dépendance vis-à-vis d’une super-IA ?

Les batailles judiciaires sur le monopole de Google pourraient redéfinir l’équilibre du pouvoir technologique mondial.

Chrome pourrait n’être que la première pièce d’un domino beaucoup plus vaste. Récemment, une autre décision de justice a aussi pointé du doigt Google pour des comportements douteux dans la publicité en ligne. Cela veut-il dire que d’autres filiales stratégiques seraient aussi menacées de vente ? Et au fond, comment éviter que le remède ne ressemble à la maladie, si ces actifs tombent dans les mains d’autres géants, consolidant de nouveaux monopoles déguisés ? À l’heure actuelle, le DOJ n’a pas exigé l’arrêt des investissements IA de Google, mais le démantèlement progressif semble enclenché. La prudence reste de mise : le système judiciaire avance lentement, et ce qui émerge aujourd’hui pourrait encore changer demain sous le poids de nouvelles alliances ou révélations.

Sommes-nous à l’aube d’une recomposition totale du paysage tech, où les rôles entre créateurs, régulateurs et consommateurs seraient redistribués ? Serons-nous mieux protégés contre l’emprise des géants ou simplement passés d’un monopole tentaculaire à un autre, encore plus difficile à contrôler ? Une chose est sûre : la guerre des navigateurs n’a jamais été aussi ouverte… et les utilisateurs, eux, risquent d’en faire les frais en dernier ressort.

Alors, qui contrôlera réellement la prochaine génération de nos interfaces numériques ?

Source : Engadget

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