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Credits image : laura adai / Unsplash

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Adobe cherche-t-il à dominer l’intelligence artificielle créative grâce à Firefly ?

Adobe va-t-il encore une fois bouleverser la création numérique grâce à ses nouveaux outils d’intelligence artificielle ? La sortie de la dernière génération de modèles Firefly, annoncée jeudi, suscite autant de promesses que de questions. Mais derrière les effets d’annonces, que cache cette multiplication de modèles, et quelle place Adobe entend-elle occuper à l’heure où la concurrence des IA génératives s’intensifie ?

En présentant Firefly Image Model 4, Adobe assure franchir un cap significatif en matière de qualité, de rapidité et de contrôle. Peut-on le croire sur parole ? Ce modèle serait plus précis dans la gestion des angles de caméra, des zooms, et offrirait des images jusqu’à 2 K de résolution. Et pour les plus exigeants, le modèle Ultra promet de manipuler des scènes complexes avec une finesse inédite. Est-ce enfin la réponse à la frustration des créatifs quant à la cohérence des détails générés par l’IA ?

Mais le tour de force d’Adobe ne se limite pas aux images. Un autre terrain stratégique s’ouvre : celui de la vidéo générative. L’accès généralisé à Firefly Video Model permet désormais à tous de produire de courtes séquences vidéo via simple texte ou image. Effets atmosphériques, choix du point de départ ou d’arrivée, tout semble paramétrable pour initier la révolution du montage automatisé. Faut-il s’inquiéter pour les vidéastes ? Ou s’agit-il d’un levier pour libérer la créativité en démultipliant les possibilités ?

Avec sa panoplie enrichie de modèles et d’API, Adobe rebat-il vraiment les cartes de la création numérique, ou s’adapte-t-il dans l’urgence à une concurrence qui s’organise ?

Autre innovation, Adobe lance Firefly Vector Model, ciblant directement les concepteurs graphiques : il permet de générer logos, packagings, ou motifs en quelques clics, tous éditables et déclinables à l’infini. Mais la vraie rupture se joue peut-être ailleurs : la nouvelle version de l’application web Firefly embarque à la fois les propres modèles d’Adobe, ceux d’OpenAI, Google, ou Flux. Pourquoi ? Adobe cherche-t-il à devenir le guichet unique de l’IA générative, quitte à donner la main à ses concurrents ? Que restera-t-il de la différenciation technologique dans un écosystème où tout converge ?

Parallèlement, la firme déploie un nouvel espace collaboratif baptisé Firefly Boards, terrain d’expérimentation pour “moodboards” intelligents, mixant génération et remix d’images à plusieurs, à l’instar de start-up comme Visual Electric, Cove ou Kosmik. Adobe impose-t-il ici la norme collaborative du futur, ou répond-il à une tendance déjà bien amorcée ?

Toujours sur le front de l’innovation, Adobe annonce l’intégration prochaine de tous ces modèles dans sa gamme de produits, sans préciser de calendrier. L’entreprise ouvre également largement ses API Text-to-Image et Avatar (et en test, Text-to-Video), tout en testant une application web de certification. Cette initiative de “Content Authenticity”, qui permettra d’associer signatures et droits à la production numérique, suffira-t-elle à rassurer les créateurs, inquiets du pillage de leurs œuvres par les IA ?

Adobe avance ses pions et multiplie les outils. Mais dans ce contexte ultra-compétitif, la question reste : face à la prolifération des modèles IA, Adobe saura-t-il conserver une longueur d’avance, ou assiste-t-on peu à peu à la dilution de l’innovation au profit de l’intégration ?

Source : Techcrunch

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