black metal gate near concrete wall

Credits image : Maxim Hopman / Unsplash

HardwareSmartphonesSociétéTechnologie
0

De l’imprimerie à l’électrique : Slate met l’usine en mode « Ctrl+Volt »

« Certains rêvent de rouler en Tesla. D’autres rêvent seulement de rouler… moins cher ! » Voilà, c’est dit. Dans le monde automobile, là où la course à l’innovation ressemble parfois à Mario Kart sous stéroïdes, un nouveau challenger s’invite sur la piste : Slate Auto, la start-up électrique qui a décidé de privilégier l’Amérique, le vintage… et les petits prix.

Le scénario ? Imaginez une ancienne imprimerie perdue à Warsaw (Indiana), en plein come-back hollywoodien. Ce bâtiment de 130 000 m² s’apprête à se transformer en cocon pour pick-ups électriques signés Slate. Et, suspense, ce n’est pas une blague : la start-up est sur le point de signer ce gigantesque bail pour un chiffre qui reste aussi mystérieux que la recette du Coca. Petite cerise sur le gâteau, jusqu’à 2 000 jobs pourraient émerger. D’ailleurs, les autorités locales ont sorti l’artillerie lourde avec un joli « incentive package ». Quoi dedans ? Mystère et boule de gomme. Même le boss local du développement économique jure, la main sur le cœur (ou sur un NDA béton), qu’elle ne lâchera pas le morceau.

Slate, c’est la discrétion incarnée. À l’événement de lancement, la patronne Chris Barman a montré une photo aérienne de l’usine — mais sans préciser sa localisation. Heureusement pour les détectives amateurs (ou les journalistes obstinés), la photo correspond à une fiche publique du site économique de l’Indiana. Bref, rien n’échappe aux Indiana Jones de l’électrique. Et depuis le début, Slate jure fidélité à son drapeau : production 100% made in USA, pour ressusciter l’industrie. Ou du moins, ses usines poussiéreuses.

Reconversion industrielle, investissements colossaux et promesses d’emploi : à Warsaw, l’innovation électrique marche sur les traces de Gutenberg.

Mais attention, usine mythique ne veut pas dire tâche facile. Le bâtiment a connu ses heures de gloire dans l’impression chez R.R. Donnelly, avant de végéter deux ans en mode « on fait le mort ». Reconvertir cet ex-temple du papier en navire amiral de l’automobile verte ? Pas vraiment aussi simple qu’un bon vieux Ctrl+P…

Heureusement, chez Slate, on n’a pas peur de tremper les doigts dans l’encre. Avec des actionnaires de la trempe de Jeff Bezos ou du patron de Guggenheim Partners, la start-up a levé plus de 100 millions de dollars (oui, les petits camions font de gros chèques). Et côté usine, ils misent sur des recettes inédites : pas d’atelier de peinture ruineux, mais des wraps déco, façon film adhésif. C’est moins glamour à raconter à Mamie, mais ça fait économiser quelques centaines de millions sur l’addition.

Au final, Slate ne veut pas devenir le Tesla killer annoncé partout, mais simplement démocratiser le pick-up électrique à 20 000 dollars grâce au crédit fédéral. Un rêve américain accessoire… mais pas accessoire. Reste à voir si cette ruée vers l’EV, à coup de recyclage industriel et d’idées « wrap-pidement » rentables, tiendra la route face aux géants.

Pour résumer ? Slate imprime son style sur le secteur auto. Il ne reste plus qu’à rouler… sur la concurrence !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.