« Ils disent que les chats ont neuf vies, mais visiblement, 4chan n’a besoin que d’un bon serveur et de beaucoup d’audace ! » Voilà un retour inattendu et tout aussi explosif que le GIF d’un chaton qui jongle avec des dynamites : 4chan, la célèbre plate-forme d’anonymat et d’anarchie, réussit à rebrancher la prise après avoir été la cible d’un hack qui aurait fait tourner de l’œil n’importe quel administrateur réseau.
Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, c’est début avril que les modérateurs du site décident de déconnecter les serveurs, façon « coupez tout ! » lors d’un piratage qualifié de « catastrophique ». Imaginez, un accès complet au code source, une révélation des infos persos des modos et de certains utilisateurs – bref, c’était Black Friday sur les fuites de données. L’équipe n’a pas lésiné sur le sens du dramatique, avouant même que la maintenance était un doux rêve lointain, faute de bras compétents et surtout de thunes pour remettre de l’ordre dans tout ce chaos digital.
Car oui, 4chan n’a pas une grande liste d’amoureux à Wall Street. Les annonceurs et intermédiaires financiers préfèrent généralement passer leur tour, effrayés par la réputation sulfureuse du forum. Quand la collecte du budget pour du nouveau matériel met près d’une décennie, on comprend que l’infrastructure n’est pas prête à résister à la première tempête numérique venue. « Ouvrez une cagnotte Leetchi la prochaine fois », dirait probablement n’importe quel abonné aux galères informatiques !
Impossible de tuer un site qui fait de la résilience sa spécialité, même quand ses modérateurs tentent de patcher le Titanic avec du scotch.
Cependant, ne croyez pas que tout est comme avant ! La remise en route s’accompagne de conséquences : la board /f/ reste pour l’instant au placard virtuel, trop risquée à cause du format .swf qui aime ouvrir la porte aux failles. Les uploads PDF sont aussi mis à la diète jusqu’à ce que des solutions plus sûres soient trouvées. Face à l’ampleur du boulot, l’équipe mise désormais sur des volontaires — ce qui promet sûrement autant d’ordre qu’un atelier d’impro de hackers débutants. Mais si on en croit la team, la flamme 4chan ne s’éteindra pas de sitôt, armée de la devise « on ne lâche rien ! ».
Reste une sensation persistante : il suffira d’un rhume sur le serveur pour que tout reparte en cacahuète. Car tant que les fonds et les mises à jour continueront de ramer derrière le train de l’innovation, la survie de ce dinosaure du web ressemblera plus à un numéro de funambule sans filet qu’à une promenade de santé.
Au final, il faut reconnaître une chose à 4chan : son goût pour le rebond inattendu, un peu comme ce site web qui s’excuse… et revient avec encore plus de bugs. Mais après tout, sur l’internet, comme en cuisine, on n’est jamais à l’abri d’une surprise – parfois un peu piquante !
Et pour conclure cette épopée rocambolesque : 4chan, c’est comme un mème viral – on croit s’en débarrasser, il revient en force par la petite porte !
Source : Engadget