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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Blue-ssez le compte ! IBM sort l’artillerie (quantique)

« Mieux vaut investir dans l’avenir que dans une DeLorean. » Voilà un slogan sans flux thermique, mais à la hauteur de la promesse d’IBM, géant tech du gilet bleu, qui a (encore !) décidé de jouer dans la cour des démesurés. Cette fois, c’est un pactole de 150 milliards de dollars que Big Blue va injecter dans l’économie américaine, histoire de « propulser l’économie et d’accélérer [son] leadership international en matière de calcul, » comme le chante la dernière balade corporate de la firme.

Arvind Krishna, le PDG qui n’a pas froid aux yeux – ni aux déclarations – l’a résumé sans détour : « Depuis 114 ans, IBM met la main à la pâte pour créer des emplois et fabriquer américain. Ce méga-investissement garantit qu’on reste le cœur du réacteur des ordinateurs et de l’IA. » Rien que ça. Espérons que la pâte n’est pas trop collante, et que les emplois générés ne resteront pas coincés sous le clavier.

Mais derrière l’annonce qui fait vibrer la fibre patriotique, il y a le détail qui pique la curiosité : sur les 150 milliards promis, plus de 30 milliards iront à la recherche sur le mainframe (oui, ce dinosaure qui a survécu à toutes les extinctions) et, tremblez cocottes-minute, à l’informatique quantique. IBM continue de miser sur la physique quantique, avec l’espoir de résoudre nos problèmes les plus complexes… ou au moins de stocker nos memes dans plusieurs univers à la fois.

Les investissements impressionnants d’IBM sont sans doute aussi spectaculaires que les éclats d’une boule à facettes… mais encore faut-il voir où retombent les paillettes.

Pourtant, comme le chuchote Bloomberg (et franchement, on adore les enquêtes chuchotées), tout ce battage médiatique sent bon le déjà-vu. Ces plans pharaoniques de dépenses US pullulent depuis l’ère Trump, avec Apple, Nvidia & co qui jouent aussi à celui qui dépense le plus. Mais, surprise, la majorité de ces milliards étaient parfois déjà prévus avant même de s’en vanter devant les caméras. Le storytelling, ça ne coûte pas cher… surtout quand les dépenses étaient déjà sur le budget.

Évidemment, l’impact social et industriel d’IBM reste à surveiller : sur le papier, tout est bleu ciel, mais sur le terrain, seule l’exécution comptera. On espère naturellement que les dollars pleuvront sur les bons emplois du futur, et pas sur des robots qui finiront par demander leur augmentation en bitcoins.

Alors, mêmes si ces méga-mouvements financiers ressemblent à un reboot géant du « Qui veut être milliardaire ? » version entreprise, on retiendra la morale : derrière tout effet d’annonce, il y a souvent un ticket de caisse déjà imprimé ! Mais rassurez-vous, chez IBM, on ne plaisante pas avec le cloud… sauf quand il s’agit de planer dans les communiqués.

Source : Techcrunch

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