a computer screen with a bunch of code on it

Credits image : Chris Ried / Unsplash

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L’intelligence artificielle va-t-elle vraiment bouleverser la production de code chez les géants de la tech ?

Jusqu’où l’intelligence artificielle ira-t-elle dans la refonte du développement logiciel chez les géants de la tech ? Cette question brûlante, Satya Nadella, PDG de Microsoft, y a répondu lors d’une discussion à LlamaCon aux côtés du patron de Meta, Mark Zuckerberg. Mais peut-on vraiment mesurer la révolution qui s’opère dans les coulisses du code ?

Selon Nadella, entre 20 % et 30 % du code produit actuellement chez Microsoft serait généré… par des logiciels eux-mêmes, autrement dit par intelligence artificielle. Une proportion qui semble impressionnante, mais s’applique-t-elle uniformément sur l’ensemble des langages de programmation ? Le PDG nuance : là où Python profite déjà massivement des avancées IA, le langage C++ demeure un terrain plus difficile pour ces outils automatisés. Devant ce constat, la mutation n’est, peut-être, pas aussi homogène qu’annoncé.

La comparaison avec les concurrents est-elle pertinente ? Lorsque Nadella retourne la question à Zuckerberg concernant la proportion de code généré par l’IA chez Meta, le PDG de l’entreprise avoue ignorer la réponse. Pourtant, chez Google, le sujet est déjà suivi de près : Sundar Pichai, le PDG, évoque fièrement un chiffre supérieur à 30 % de code produit par l’algorithme. Mais comment ces entreprises mesurent-elles précisément cette production ? L’opacité domine, invitant à la prudence face à ces chiffres spectaculaires.

La vague de code générée par l’IA est réelle, mais se cache-t-elle derrière un écran de fumée de statistiques ?

Du côté de Microsoft, le discours gagne encore en intensité avec Kevin Scott, le directeur technique, prédisant que 95 % du code pourraient être issus d’IA d’ici 2030. Est-ce là une vision prospective ou un simple effet d’annonce pour séduire investisseurs et développeurs ? La promesse d’une productivité décuplée via l’intelligence artificielle séduit mais fait planer le doute sur l’avenir des développeurs traditionnels. Sommes-nous entrain de sous-estimer les défis techniques et éthiques soulevés par une telle automatisation ?

Les grandes entreprises partagent-elles la même définition de « code généré par l’IA » ? Entre Python, C++, Java et d’autres langages, la proportion réelle varie fortement et la méthodologie pour identifier ce qui est effectivement le résultat d’une machine demeure floue. Les chiffres publiés, bien qu’impressionnants, semblent donc plus relever d’une stratégie marketing que d’un réel état des lieux scientifique.

Enfin, les outils sur lesquels misent Microsoft, Google ou Meta ne sont pas accessibles à grande échelle où à tout type de codeur. Le rêve d’une ère ou 100 % du code serait produit par l’IA reste lointain pour de nombreuses startups et PME encore tributaires de développeurs compétents et créatifs. Les promesses d’automatisation massive masquent-elles des résistances structurelles plus profondes ?

Face à l’accélération de la production automatisée de code, devons-nous craindre — ou espérer — une disparition progressive du développeur « humain », ou bien les métiers du code vont-ils simplement évoluer ?

Source : Techcrunch

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