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Credits image : Tingey Injury Law Firm / Unsplash

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Nintendo peut-il vraiment contrôler l’écosystème de la Switch 2 ?

La guerre du hardware de jeux vidéo s’arrête-t-elle réellement aux consoles, ou bien éclate-t-elle aussi autour de leurs accessoires ? Cette question brûle les lèvres alors que Nintendo vient de lancer une offensive juridique contre Genki, une entreprise d’accessoires, après la révélation de maquettes non autorisées de la très attendue Switch 2 au CES 2025. S’agit-il d’une simple affaire de propriété intellectuelle, ou Nintendo vise-t-il à ajouter une couche de secret et de rareté à ses prochaines sorties pour alimenter le suspense ?

D’après la plainte déposée vendredi dans un tribunal californien, Nintendo accuse Genki d’infraction de marque, de concurrence déloyale et de fausse publicité. Mais sur quels éléments repose précisément la défense de Nintendo ? Genki aurait présenté, selon le géant du jeu vidéo, des accessoires « compatibles » avec une Switch 2 encore non annoncée, tout en arborant le logo emblématique de Nintendo sans autorisation. Est-ce là une volonté de surfer sur le buzz généré par la sortie attendue de la console, ou un simple excès d’enthousiasme de la part d’un partenaire tiers ?

Les faits remontent à janvier, lorsque Genki a exposé des maquettes de Switch 2 lors du CES, relayant une vidéo de rendu 3D, provoquant rapidement la réaction indignée de Nintendo qui a tenu à rappeler que rien dans cette communication n’était officiel. Or, dans ce jeu d’aller-retour entre accusation et justification, Genki a d’abord laissé planer le doute sur son accès à la console, avant de se rétracter publiquement et d’avouer que ses maquettes étaient basées sur des fuites d’informations et non sur un appareil réel. Est-ce une simple maladresse ou une stratégie délibérée de fausse promesse pour doper les ventes de leurs accessoires ?

La bataille autour du contrôle de l’image et du timing commercial s’invite désormais dans les tribunaux.

Nintendo, loin de désarmer, affirme que Genki continue d’exploiter l’attention des fans, même après l’annonce officielle de la Switch 2 le 16 janvier, organisant par exemple un « Genki Direct » juste après un Nintendo Direct. La société japonaise estime ainsi que son concurrent menace directement les ventes de ses propres accessoires et entretient la confusion. Genki, de son côté, affirme travailler avec ses avocats et vouloir poursuivre ses activités, notamment la présentation de nouveaux produits lors du PAX East, tout en soutenant la légitimité de ses innovations.

Pourquoi Nintendo choisit-il d’agir aussi fermement, alors même que la Switch 2 a été officiellement dévoilée et que les précommandes sont ouvertes depuis avril ? Est-ce pour donner l’exemple face à l’industrie de l’accessoire, où la frontière entre inspiration et plagiat reste parfois floue ? Ou s’agit-il de protéger une stratégie marketing ficelée, construite sur le secret et une rareté soigneusement entretenue ?

L’arrivée de la Switch 2, prévue pour le 5 juin, met en lumière la féroce concurrence sur le marché des accessoires, où chaque information filtrée ou ambiguë peut engendrer des vagues importantes dans la communauté. Genki tiendra-t-il bon face à la puissance de Nintendo, ou cette affaire marquera-t-elle un tournant dans la façon dont les accessoiristes communiquent sur leurs compatibilités futures ?

Ce bras de fer laisse planer une question essentielle : jusqu’où les géants du jeu vidéo doivent-ils aller pour contrôler non seulement leurs innovations, mais aussi l’imaginaire collectif autour de leurs futures sorties ?

Source : Engadget

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