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Le souffle du Mistral : quand l’IA française broie du Chat

« Quel est le point commun entre les vents du sud et l’IA française ? Ils s’appellent tous les deux Mistral… et ils soufflent fort sur le monde de la tech ! »

Depuis son envol en 2023, Mistral AI est la coqueluche de la scène tech française – à tel point qu’Emmanuel Macron himself a exhorté les Français à préférer Le Chat (la version locale de ChatGPT) lors d’une interview télé. Pas mal pour une jeune pousse ! Mais derrière ce coup de pouce présidentiel et une valorisation digne d’une saga hollywoodienne (6 milliards de dollars, pour ceux qui comptent), Mistral doit encore faire ses preuves à l’échelle mondiale… et résister à la bourrasque OpenAI qui souffle sur le marché.

Mistral AI ambitionne d’être l’IA de tous, façon baguette sous le bras : de l’ouverture (open, mais pas toujours…), des modèles variés (pour remplacer ChatGPT, coder ou même OCRiser vos PDFs) et une application mobile qui grimpe plus vite que le prix du croissant. Le Chat a d’ailleurs atteint le million de téléchargements en deux semaines et truste la première place sur l’App Store en France. Cocorico numérique !

Mistral ne se contente pas de brasser du vent : derrière l’effet d’annonce, la startup jongle avec les contradictions et cherche encore le juste souffle pour passer à la vitesse supérieure.

Derrière l’éclat médiatique, la composition de l’équipe intrigue : trois anciens de DeepMind et Meta mènent la danse, épaulés par des figures de la tech et même un ex-ministre (ce qui fait tiquer certains sur la frontière public-privé, mais c’est pas si rare dans la French Tech). Pour ce qui est de l’open source, prudence : si certains modèles sont vraiment ouverts, d’autres restent jalousement gardés sous licence propriétaire. L’ouverture, oui, mais version « à la carte », façon brasserie chic parisienne.

Niveau business, pas question de tout offrir sur un plateau : Le Chat propose dorénavant un abonnement Pro à 14,99 $ par mois. Côté entreprises, Mistral capitalise sur la vente d’API et des partenariats stratégiques, notamment avec Microsoft, l’armée française ou encore l’AFP pour puiser dans ses archives. Malgré tout, les recettes n’atteindraient « que » les huit chiffres… On a vu plus rentables pour un vent de panique sur la Silicon Valley.

Les investisseurs, eux, n’ont pas attendu que le vent tourne : en moins de deux ans, la jeune société a levé près d’1 milliard d’euros, avec quelques records à la clé (notamment en amorçage et en série A, s’il vous plaît). Microsoft, Google, Samsung, BNP Paribas… la liste des supporters ressemble à une Coupe du Monde du capital-risque.

Côté sortie, Mistral souffle le chaud et le froid : « Nous ne sommes pas à vendre », affirme son CEO, qui vise plutôt une IPO (introduction en Bourse), tant la startup a déjà levé (et dépensé ?). Mais pour éteindre les rumeurs de rachat, il faudra muscler le chiffre d’affaires et convaincre que le souffle Mistral n’est pas qu’un effet passager… ou un courant d’air continental.

En résumé, Mistral AI n’est pas qu’un coup de vent dans la tech européenne : derrière la brise médiatique, la startup rame pour gonfler ses voiles économiques et résister aux tempêtes américaines. Une chose est sûre : même s’ils visent les sommets, chez Mistral, on préfère faire du bruit plutôt qu’un flop… Car au pays du vent, il faut savoir être un peu gonflé !

Source : Techcrunch

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