« Dis-moi ce que tu cherches, je te dirai si Claude l’a déjà trouvé ! » Voilà qui résume bien la nouvelle friandise d’Anthropic, la startup qui aime donner des ailes à l’IA sans lui faire prendre la grosse tête. Aujourd’hui, Anthropic dévoile son API de recherche web pour Claude, ouvrant la voie à des applications connectées qui sont toujours à la page – comme si Google avait enfin décidé de présenter ChatGPT à sa bibliothèque (et c’est Claude qui mène la visite guidée).
Entre deux annonces de fonctionnalités qui feraient rougir Tesla, Anthropic a mis le paquet : la semaine dernière déjà, la firme permettait de connecter des applis à Claude et poussait la réflexion jusqu’aux confins des comptes entreprises. Désormais, grâce à cette nouvelle API, on peut brancher Claude sur le robinet d’Internet et laisser couler le nectar de l’info fraîche – sans se ruiner en infrastructure ou en caféine pour se mettre à jour continuellement.
Les développeurs n’ont qu’à activer l’option de recherche web dans l’API, et c’est parti : Claude déploie son flair pour juger si votre question a besoin d’un coup de jeune ou d’une expertise digne d’un expert en tout (ou au moins en Wikipédia). Il génère une requête de recherche, épluche les résultats, cite ses sources et sert la réponse sur un plateau numérique. Le tout, sans jamais égarer ses neurones face au chaos du web (enfin, en théorie…).
Avec cette API, Claude ne cherche plus le web… le web vient à Claude – et à tous les développeurs qui rêvent d’un assistant ultra-réactif.
Mais ne croyez pas que Claude se contente d’une seule recherche ; il raffine ses interrogations, ajuste ses queries comme un chef étoilé ajuste ses épices, et pivote au fil des résultats pour concocter la meilleure réponse possible. Les développeurs peuvent même restreindre certaines zones du web à Claude, histoire qu’il n’aille pas errer chez des voisins indésirables – ou qu’il évite les forums loufoques (ou alors, juste pour le fun ?). Et bien sûr, tout peut être bridé ou libéré au niveau de l’organisation, à la sauce entreprise.
Pour les économes (ou les curieux), sachez que le ticket d’entrée débute à 10 dollars pour 1 000 recherches – de quoi googler* comme si demain n’existait pas, sans vider votre portefeuille. Et côté compatibilité, Claude s’en sort les octets dans les versions Sonnet 3.7, la nouvelle 3.5 Sonnet, et même la 3.5 Haiku (pour les amateurs de poésie algorithmique).
La cerise sur le clavier, c’est l’intégration de la recherche web dans Claude Code ! Les développeurs peuvent maintenant harponner la doc technique la plus fraîche, les articles obscurs ou les librairies à la mode en temps réel. Certes, Claude Code reste en mode « aperçu », mais c’est une version bêta qui donne franchement envie de réviser son alphabet Python.
Alors, la prochaine fois que vous taperez une requête dans Claude, n’oubliez pas : il ne surfe pas sur la vague numérique… il fait carrément des figures en IA !
Source : Techcrunch