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Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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OpenAI for Countries : nouvel élan vers une IA mondialisée ou arme d’influence américaine ?

Pourquoi OpenAI cherche-t-elle soudainement à s’allier aux gouvernements du monde entier pour développer l’infrastructure locale de l’intelligence artificielle ? Quelles ambitions, ou quels enjeux, poussent le géant américain à vouloir adapter ses technologies aux besoins linguistiques et culturels de chaque pays ?

En lançant son programme « OpenAI for Countries », la licorne américaine promet une révolution : travailler main dans la main avec les États, bâtir des centres de données locaux et personnaliser ses produits, comme ChatGPT, aux contextes et langues nationales. Mais cette initiative est-elle un simple geste d’ouverture, ou une réelle stratégie géopolitique pour affirmer l’influence des technologies occidentales ?

Le financement ne repose pas que sur les épaules d’OpenAI : chaque gouvernement devra contribuer. L’objectif initial ? Mettre en route dix projets internationaux, sans pour l’instant préciser quelles régions seront choisies. Pourquoi tant de mystère autour des localisations ? Sur quels critères OpenAI choisira-t-elle ses partenaires ?

Ce mouvement accélère la compétition mondiale pour la domination des infrastructures d’IA, bien au-delà d’un simple enjeu technologique.

L’entreprise le reconnaît elle-même : elle vise à « répandre l’IA démocratique ». Derrière cette promesse, se cache la volonté affichée de convaincre les États de privilégier les modèles d’IA occidentaux, et surtout, de détourner l’attention des puissantes alternatives chinoises. Quelle sera la réaction de ces pays-balanciers, souvent courtisés à la fois par les États-Unis et la Chine dans la course aux nouvelles technologies ?

L’initiative OpenAI for Countries ne surgit d’ailleurs pas de nulle part. Selon Bloomberg, ce programme vient compléter le colossal « Project Stargate » : un plan d’expansion massif destiné à porter les centres de données d’OpenAI bien au-delà des frontières américaines. OpenAI for Countries pourrait donc bien s’appuyer sur ces futures infrastructures, voire bénéficier du soutien financier déjà mobilisé pour Stargate. Mais cette internationalisation sera-t-elle accueillie à bras ouverts par les gouvernements, ou perçue comme une tentative d’ingérence technologique ?

La vraie question demeure : si chaque État finance, héberge ou personnalise ChatGPT, où s’arrête le contrôle local, et où commence la mainmise d’OpenAI sur ces nouvelles sociétés hyperconnectées ? Faut-il voir dans cette initiative un pont vers une IA plus égalitaire ou un cheval de Troie numérique façonné à la sauce californienne ?

L’ambition affichée d’OpenAI soulève une interrogation majeure : alors que la bataille pour la souveraineté numérique et technologique s’intensifie, jusqu’où iront les gouvernements pour garder la main sur la data, les algorithmes et leurs propres citoyens ?

Source : Techcrunch

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