A space satellite hovering above the coastline

Credits image : SpaceX / Unsplash

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Astro-pipigate : ça gaze dans les couches cosmiques

« Dans l’espace, personne ne vous entend… faire pipi dans votre combinaison. » Voilà une vérité que Scott Kelly, astronaute chevronné de la NASA, connaît mieux que quiconque – surtout depuis qu’il s’est retrouvé allongé dans sa baignoire avec un lange spatial aussi élégant qu’un pyjama de bébé, histoire de s’entraîner… à relâcher la pression.

On lui avait bien dit, avant son premier lancement en 1999 : « Tu prends une couche, tu pratiques à la maison ». Facile, pensait-il, jusqu’à ce que le réflexe pavlovien de « ne surtout pas se faire dessus » acquis depuis l’enfance mette son courage à rude épreuve. Et pourtant, qui n’a jamais rêvé d’aller plus haut, plus loin… plus sec ?

L’anecdote de Kelly fait sourire (et force l’admiration), mais derrière cette histoire de constellations humides se cache un vrai message : que l’on soit astronaute, adulte ou enfant, la honte n’a pas sa place dans les confidences urinaires. Il faut dire que chez les enfants, l’énurésie n’est pas rare : selon l’Académie américaine de pédiatrie, un enfant sur quatre de cinq ans mouille encore son lit la nuit. Scott Kelly l’a bien compris, lui qui s’est engagé dans une campagne publicitaire pour Goodnites, les sous-vêtements anti-fuites pour enfants, pour que la pression retombe, sur Terre comme en orbite.

Même dans l’espace, apprendre à « lâcher prise » peut s’avérer plus complexe que la mécanique quantique.

Si l’on pensait que les astronautes passaient tout leur temps à admirer la Terre, sachez que, bien souvent, ils réfléchissent surtout à… comment faire pipi. En effet, pendant les lancements, atterrissages ou sorties extravéhiculaires pouvant durer 8 longues heures, pas question de se précipiter aux toilettes. C’est là que les célèbres Maximum Absorbency Garments (MAG) – comprenez, couches super-absorbantes élaborées par la NASA – entrent en action, transformant chaque goutte d’urine en gel inodore, histoire d’éviter l’effet boule de neige (ou de Mercure) sous la combinaison.

Le sujet pourrait sembler enfantin, mais il dévoile les limites de la technologie spatiale : malgré tous les progrès des combinaisons lunaires – caméras 4K, tissus anti-poussière, respirateurs compacts –, rien ne remplace la bonne vieille couche de Buzz Aldrin, le tout premier à inaugurer le pipi « made in Moon ». Comme conclut un ingénieur d’Axiom Space, « si ce n’est pas cassé, pas la peine de le réparer ». Un hommage suintant à la simplicité !

Dans la dernière publicité Goodnites, Kelly rassure un petit astronaute paniqué d’avoir mouillé (son costume d’occasion, pas la Lune) : « Tu penses que Houston se moque ? Non, parce que moi aussi, je viens de le faire ». Une tendre leçon d’humanité à 400 km au-dessus du plancher des vaches.

Alors, la prochaine fois qu’on vous parle d’aller là où personne n’est encore allé, souvenez-vous : même les plus grands héros doivent parfois affronter leur peur… de la petite flaque. Car dans l’espace comme sur Terre, le plus dur, finalement, c’est de garder son sang-froid… et sa combinaison sèche. Allez, « ça coule de source » !

Source : Mashable

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