« Pourquoi traverser l’Atlantique quand on peut conquérir le monde à la nage depuis Marseille ? » Oui, la startup attitude européenne, c’est un peu ça : on y croit, on plonge, et on fait des vagues jusqu’à la Silicon Valley… tout en dégustant un espresso !
Dans une ambiance digne d’un festival de l’innovation, trois fondateurs européens ont pris la scène à l’événement StrictlyVC en Grèce pour discuter de l’ascension spectaculaire de la tech « made in EU ». Au menu ? Cybersécurité, aérospatial et 3D générative, avec une seule obsession : transformer le « bâti-locale » en « champion global ». Les clichés de l’Europe vue comme simple terre d’idées sans lendemain prennent un sacré coup de vieux, et on découvre que l’expression « façonner son avenir » prend ici tout son sens… et quelques accents grecs !
Mais la success story européenne ne se résume pas à des chiffres et des pitchs électrisants. Les fondateurs interrogés l’affirment : la vieille Europe, longtemps perçue comme un terrain miné de défis réglementaires et de marchés éclatés, devient aujourd’hui un véritable « superpouvoir » pour percer à l’international. Pourquoi ? Parce que savoir jongler avec les cultures, les langues et les règles, c’est finalement l’entraînement idéal pour conquérir le monde – ou, à défaut, pour briller sur LinkedIn.
Construire en Europe, c’est transformer chaque obstacle en trampoline pour sauter plus haut sur la scène mondiale.
Les avantages sont criants : un vivier de talents ultra-diversifiés, des universités en ébullition, et un appétit croissant pour l’investissement dans la tech, tout ça saupoudré d’une petite dose de résilience « made in crise ». Les startuppeurs le rappellent : apprendre à vendre à Paris, Berlin, Athènes et Copenhague, ce n’est pas plus reposant que d’aller se mesurer à New York ou Shanghaï – mais c’est une sacrée école d’agilité. « En Europe, on doit jouer à Tetris avec les lois et la langue dans chaque pays, du coup c’est plus simple d’internationaliser ! », sourit l’un d’eux. On parie qu’ils sont aussi des maîtres à Mario Kart.
Qui aurait cru que l’Europe, autrefois moquée pour son « modèle d’innovation » à la sauce slow food, deviendrait une plateforme mondiale pour la cybersécurité, la conquête spatiale et la 3D générative ? Finie la modestie mal placée : aujourd’hui, c’est « Think European, act global » – et ça buzze jusqu’à la Valley. Les investisseurs commencent à lorgner sérieusement du côté de l’Ancien Continent, et nos entrepreneurs se découvrent des ailes (et parfois une moustache à la Gaulois…).
On retiendra donc que, pour percer dans la tech, il ne faut plus forcément rayer l’Europe de la carte. Au contraire, partir d’ici, c’est comme avoir le mode « multi-joueurs » dès le niveau 1. Pendant que certains cherchent l’eldorado au bout du monde, d’autres le construisent… à Athènes, Lyon ou Vilnius. Allez, à tous les rêveurs d’Europe, persévérez : après tout, « Start-up Nation », c’est comme les croissants, ça se déguste mieux à la française (ou à la grecque !)
Source : Techcrunch