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Licorne ou mirage ? Quand l’IA construit… des châteaux de sable

« L’intelligence artificielle, c’est comme un tour de magie : fascinant… tant qu’on ne regarde pas trop sous la table ! »

Kaboom ! Builder.ai, le chouchou de Microsoft et licorne triomphante de l’univers AI, vient tout juste de trébucher dans les escaliers de la réussite pour déboucher dans le couloir… de l’insolvabilité ! La start-up, pourtant auréolée de 450 millions de dollars levés, voulait révolutionner la création d’apps comme on assemble un meuble IKEA : sans la notice, mais avec de l’espoir.

Fermeture surprise, dirait-on, mais la magie n’opère plus. Un porte-parole l’a confirmé : « Après nous être débattus dans tous les sens, impossible de sortir indemne des vieux choix pas très futés qui ont plombé la trésorerie. » Place donc à une administration externe qui s’occupera du sale boulot. La priorité affichée ? Soutenir les équipes, les clients (et éviter la panique générale).

Les start-ups IA ont la hype, mais quand le show s’arrête, on découvre souvent que ce n’était qu’un tour de passe-passe.

Les derniers mois, Builder.ai, aussi connu sous le nom d’Engineer.ai, avait la stabilité d’une planche de surf sur une mer démontée. Nouveau PDG fraîchement nommé en février (salut Manpreet !), révision à la baisse de 25 % du chiffre d’affaires estimé… Forcément, ça sent l’huile de friture dans la machine à croquettes. Ils ont même dû embaucher des auditeurs pour mettre le nez dans la tambouille financière, soupçonnée d’avoir subi quelques coups de baguette magique pour gonfler les chiffres de ventes.

Et ce n’est pas tout : d’après Bloomberg, d’anciens employés jurent que Builder.ai a plusieurs fois « optimisé » ses ventes de plus de 20 %. Bref, leurs tableurs étaient plus élastiques que la pâte à crêpes de mamie. “Tu croyais que c’était automatisé ? Eh bien non !” Les racines du scandale remontent à l’époque où Engineer.ai prétendait que sa plateforme était autonome – mais derrière l’AI, beaucoup d’humains en sueur tapaient le vrai code, selon le Wall Street Journal.

On pourrait croire que dans le monde fabuleux des start-ups IA, tout n’est que logiciels et robots. Mais, spoiler : parfois, le rideau est tiré, et l’on découvre des stagiaires fatigués, des lignes budgétaires gonflées à l’hélium, et quelques mensonges bien ficelés. Tout ça prouve qu’il ne suffit pas de mettre « AI » dans le nom pour que ça marche sans accroc !

Builder.ai tire donc sa révérence au firmament de la tech, laissant derrière lui une leçon toute simple : ce n’est pas parce qu’un éléphant est peint en licorne qu’il peut s’envoler… Surtout s’il a les poches vides et la conscience lourde. Ce qui devait être l’application du futur fait plutôt l’effet d’un gros bug dans le code de la confiance.

Source : Techcrunch

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