blue plastic robot toy

Credits image : Emilipothèse / Unsplash

Intelligence ArtificielleSmartphonesTechnologie
0

Zoox & la ville : des robotaxis qui ne manquent pas d’Atlanta

« Un robotaxi qui roule tout seul ? Eh bien, tant qu’il ne chante pas « Take me home, country roads » sur la 285 aux heures de pointe, Atlanta est prête ! »

Voici Zoox, la petite pousse autonome d’Amazon, qui frappe à la porte du Vieux Sud américain. Après avoir promené ses véhicules sans conducteur – enfin, pas tout à fait sans pépins – dans six autres villes des États-Unis, Zoox s’apprête à faire ses premiers pas (ou plutôt ses premiers pneus?) dans les rues animées d’Atlanta, « ville des pêches » et désormais, peut-être, des voitures sans humains au volant.

La stratégie de Zoox ? Prendre son temps. Pas question de faire la course avec le rival Waymo qui, bras dessus bras dessous avec Uber, tente déjà de séduire les premiers usagers du robotaxi à Atlanta. Chez Zoox, on préfère sortir le grand jeu en douce : on cartographie avec de gentils Toyota Highlander modifiés chaque recoin, chaque feu, chaque précipice de la chaussée géorgienne, histoire que la voiture autonome ne prenne pas la bretelle de sortie par erreur… vers une piscine municipale !

Cette ruée vers les robotaxis à Atlanta ressemble plus à un ballet prudent qu’à une course folle.

Et attention : ceux qui imaginaient des taxis-robots en liberté totale demain matin seront déçus. Avant de lâcher leurs jolies voitures cubiques toute neuves, sans volant ni pédale, Zoox préfère tester et retester dans des Toyota standard (parce que si ça tourne mal, autant que ça tourne dans une voiture qu’on connaît déjà, non ?). La même méthode, appliquée à San Francisco et Las Vegas, devrait déboucher sur de vrais trajets publics… d’ici la fin de l’année. Pourquoi tant de prudence ? Peut-être parce que quand un robot conduit, c’est tout le monde qui a envie d’attacher sa ceinture.

Même insonorisé sous le capot, le bruit des galères technologiques n’échappe à personne : Zoox a déjà dû se lancer dans des rappels (oui, comme pour les yaourts périmés, mais avec moins de lait et plus de code) après quelques bugs gênants découverts en conditions réelles. La dernière fois, c’était au printemps, double ration d’update pour éviter de faire trop de « vroom » dans le mur. On n’est jamais trop prudent, surtout quand Atlanta tout entière devient un terrain de jeu pour les intelligences artificielles montées sur roues !

Moralité ? Le déploiement du robotaxi, c’est un peu comme apprendre à faire du vélo sans petites roues : au début, on hésite, on trébuche, parfois on finit dans le buisson… mais à force d’essais, de cartes recalculées, et de correctifs informatiques, on finit par rouler droit. Les habitants d’Atlanta s’apprêtent donc à croiser de drôles de voitures fantômes ; et peut-être même à monter à bord avant la fin de l’année, pour des trajets où l’on ne pourra accuser personne d’avoir pris le mauvais chemin… sauf l’algorithme !

Mais attention, ici, derrière le clinquant des robotaxis, la vraie course n’est pas celle de la vitesse, mais celle de la fiabilité – et un bug dans le code peut coûter plus cher qu’un détour par le parc du Centenaire un jour de match. En attendant, Zoox concilie humilité, persévérance, et une bonne dose de suspension logicielle. Mais si tout va bien, bientôt, à Atlanta, la seule prise de tête au volant, ce sera de choisir la playlist… ou d’expliquer à votre mère que « non, ce n’est même pas un vrai taxi, Maman ! »

En tout cas, on espère simplement que les taxis robots n’auront jamais besoin d’une pause café — sinon, c’est sûr, ils referont le plein… en Java !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.