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Credits image : Hannes Egler / Unsplash

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IA, la brosse à dents des supply chains !

« Si les données étaient du dentifrice, Colgate en aurait assez pour recouvrir la muraille de Chine — deux fois ! » Voilà une citation qui n’existait pas, mais qui résume bien le casse-tête de Luciano Sieber, le chef de la chaîne logistique chez Colgate-Palmolive. Il y a trois ans, lors du grand chamboulement du Covid, son équipe a mené un “logistics blitz” pour que, même confinés, on puisse continuer à se brosser les dents. Mais révélation : ils se sont retrouvés ensevelis… sous une avalanche de données. Plus difficiles à dompter qu’un tube de dentifrice à moitié vide.

Heureusement, l’aide ne s’est pas fait attendre et, non, ce n’était pas l’arrivée d’un super-héros en cape, mais d’un acteur que personne n’attendait sur ce terrain… Uber ! Ou plutôt, Uber Freight, la division logistique du géant du VTC. Après avoir fait monter des humains sur des banquettes arrière, Uber veut maintenant faire voyager de la data — de Colgate à Palmolive, sans bouchons. Leur arme fatale : l’IA. (Oui, cette fois, elle ne va pas écrire des poèmes, mais dénouer le chaos du transport mondial.)

Colgate a testé en premier leur tout nouveau joujou : Insights AI, un LLM pétri de chaînes logistiques et prêt à relever le défi de rendre la data mangeable. Cela a tellement bien marché que désormais, Uber Freight lance toute une suite d’agents IA capables de gérer plus de trente tâches logistiques, à la vitesse d’un livreur Uber Eats sur le point d’avoir 5 étoiles. Pas de jaloux : Flexport et d’autres startups cherchent aussi à dompter la Supply Chain à grands coups d’algorithmes. Mais Uber Freight mise sur son expérience et ses relations nouées depuis 8 ans avec des milliers d’expéditeurs — il n’y a pas que les chauffeurs qui savent réseauter chez Uber.

L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain, elle le libère… surtout quand il est perdu dans ses tableaux Excel.

Petit bond dans le temps : Uber Freight n’a pas commencé dans la science-fiction, mais avec un modèle bien concret de courtage. Puis, évolution mafieuse oblige, l’entreprise s’est muée en fournisseur complet de services pour les grosses machines du commerce mondial, tout en préparant la révolution de l’IA. D’ailleurs, son fondateur Lior Ron, passionné d’IA déjà à l’époque où “neurones artificiels” rimait avec “ordinateur de la taille d’une salle informatique”, n’a jamais cessé d’y croire. Fort de son expérience sur Google Maps, il voyait la supply chain comme « le dernier coffre-fort à ouvrir avec la clé de la data ».

Mais attention, tout n’a pas coulé douce. Le premier copilote IA d’Uber Freight, c’était plus “perdu en hallucinations” que “IA incontournable” : il se trompait une fois sur trois. Après deux ans de tuning comme une vieille 205 GTI, voilà un moteur dopé, précis à 98 %, capable de répondre sur-le-champ à toutes les questions logistiques imaginables (et même à d’autres). Mieux : l’IA précise quelles données elle utilise et comment elle raisonne, transformant l’angoisse des PowerPoint interminables en jonglage instantané de connaissances.

Chez Colgate, tous les salariés sont déjà initiés aux mystères de l’IA, et munis d’un kit d’éthique maison — question de brossage intellectuel ! Insights AI leur sert à repérer en un clin d’œil les transporteurs qui font la grève des colis ou qui livrent à moitié. Avant, il fallait des semaines pour dénicher l’info ; maintenant, c’est aussi rapide que de demander “Hey Google, où est mon dentifrice ?” Et le Graal, c’est de passer du correctif au prédictif : des alertes personnalisées préviennent si une route est plus coûteuse que la moyenne ou si un trajet peut être raccourci. Chaque euro économisé est applaudi par… le DAF, forcément, le plus heureux du monde quand il voit la courbe des coûts descendre plus bas que le prix d’une brosse à dents en solde.

Alors, pandémie ou pas, IA ou pas, la logistique mondiale n’a jamais été aussi pétillante — et tout cela grâce à un jeu de données bien rangé… et un soupçon d’imagination. Comme quoi, il n’y a pas besoin de brosser un portrait trop sombre de l’avenir de la supply chain : avec un peu d’IA, même les cartons trouvent la paix intérieure.

Si on résume, il fallait bien qu’Uber mette un pied dans le monde de la livraison… de data, et que Colgate nous prouve que, même dans la logistique, on peut avoir la banane. Moralité : tant qu’il y a des algorithmes, il y aura toujours de la matière à transporter – et à plaisanter. Allez, on vous laisse : la prochaine étape, ce sera sûrement un Uber pour envoyer votre humeur directement dans le cloud.

Source : Techcrunch

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