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Credits image : Dan Cristian Pădureț / Unsplash

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Apple fait-elle vraiment la révolution de la réparation avec l’extension de son Self Service Repair pour iPad ?

Jusqu’où ira Apple pour vraiment offrir plus de contrôle à ses clients ? L’entreprise californienne vient d’annoncer l’extension de son Self Service Repair — le programme d’auto-réparation maison — aux derniers modèles d’iPad. Mais faut-il y voir un véritable engagement en faveur du droit à la réparation, ou s’agit-il d’un simple coup de communication destiné à atténuer les critiques ?

Depuis ce jeudi, les propriétaires de certains iPad, dont les modèles Air M2, Pro M4, mini A17 Pro et iPad A16, peuvent commander des pièces détachées officielles, accéder à des outils professionnels et consulter des manuels techniques, exactement comme s’ils entraient dans un Apple Store. L’objectif affiché par Apple : prolonger la durée de vie des appareils et réduire l’empreinte environnementale. Pourtant, combien d’utilisateurs lambda oseront vraiment démonter leur tablette sans crainte de l’endommager davantage ?

Dans le communiqué officiel, Brian Naumann, vice-président d’AppleCare, martèle que « les produits Apple sont conçus pour durer le plus longtemps possible » et que cette ouverture encourage les clients à « prolonger la vie de leurs appareils sans compromettre la sécurité ». Mais jusqu’à quel point cette promesse est-elle tenue dans les faits ? Les kits de réparation proposés sont-ils réellement à la portée de tous, ou réservés à des bricoleurs avertis et bien outillés ?

Apple semble écouter la demande croissante de réparabilité, mais des zones d’ombre subsistent autour de la réelle accessibilité de ce programme.

Lancé en 2022, le programme Self Service Repair couvre désormais 65 produits Apple à travers le monde, avec le Canada sur le point de rejoindre la trentaine de pays déjà concernés. On note une extension stratégique : non seulement les tout nouveaux iPhones et MacBook en bénéficient, mais désormais la plupart des produits phares du catalogue. Apple veut-il couper l’herbe sous le pied de ses détracteurs qui l’accusent d’obsolescence programmée ?

Mais au-delà des particuliers, Apple ouvre son réseau à des professionnels indépendants via le programme Genuine Parts Distributor. Ces réparateurs tiers peuvent commander des pièces d’origine auprès de distributeurs agréés tels que MobileSentrix ou Mobileparts.shop. Un moyen pour Apple de garder la main sur le marché de la réparation, tout en donnant l’illusion d’une plus grande ouverture ?

Alors que l’Union européenne et plusieurs états américains multiplient les lois en faveur du « right to repair », Apple avance ses pions, mais impose-t-elle encore trop de contraintes pour que la réparation soit réellement démocratisée ? Nombreux sont ceux qui s’interrogent : ces annonces sont-elles le signe d’un changement profond de philosophie ou simplement d’une adaptation aux pressions réglementaires et aux tendances du marché ?

Face à ces interrogations, une question demeure : Apple est-elle prête à aller jusqu’au bout de la transparence et à rendre la réparation accessible à tous, ou continuera-t-elle d’en garder le contrôle absolu ?

Source : Techcrunch

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