« Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions… et beaucoup de réunions sur WhatsApp » – Proverbe moderne de la Silicon Valley.
Ah, Mark Zuckerberg, le père des like et des photos de chatons, a décidé de viser plus haut : il ne veut plus seulement connecter la planète, mais lui filer un cerveau d’avance ! Selon des révélations de Bloomberg et du New York Times, le boss de Meta organise une vraie « party de recrutement » sur WhatsApp, convoquant la crème de la crème de l’IA pour former une équipe de choc. On parle ici d’experts, d’ingénieurs, de chercheurs et même d’entrepreneurs qu’il invite à déjeuner dans ses salons californiens. On espère que le dress code inclut les lunettes VR !
Le but du jeu ne se limite plus à l’intelligence artificielle générale (AGI) – cette fameuse machine capable de rivaliser avec l’humain au quidditch et aux sudoku. Non, Zuck vise la superintelligence : l’IA qui ferait passer Einstein pour un élève de maternelle. Bref, un ordinateur qui pourrait – littéralement – rédiger votre prochain roman pendant que vous regardez Netflix. Pas mal, non ?
Sur la planète Meta, tout se joue entre invitations à dîner, recrutements XXL et promesses de cerveaux surdimensionnés.
L’affaire sent la starification à plein nez ! Zuckerberg aurait déjà signé Alexandr Wang, le patron de Scale AI, la start-up chouchou qui nourrit les IA du globe avec ses montagnes de données. Normal, donc, que Meta y investisse des milliards et embarque une partie de l’équipe dans ce vaisseau fou. Mais on ne sait pas encore si ces renforts seront à la table d’honneur de la nouvelle dream team.
Pour compléter sa collection, Meta aurait aligné des offres indécentes à divers experts de Google et OpenAI : une petite misère de sept à neuf chiffres en primes de bienvenue. De quoi oublier les open spaces sans fenêtres… et se lancer dans la bataille du siècle. L’argument-massue de Zuckerberg ? Meta, roi de la pub, peut financer la fête sans devoir « passer par la case levée de fonds », contrairement aux petits copains du secteur.
Mais pourquoi une telle frénésie de recrutement, me demanderez-vous en sirotant votre café froid ? La réponse se trouve du côté du modèle Llama 4, le chatbot maison de Meta. Faute de convaincre critiques et grand public, Llama 4 a déclenché pas mal de déceptions. Il paraît même que certains analystes l’ont trouvé aussi inspirant qu’une pub pour aspirateur. Résultat : Zuck prend les commandes direct pour remonter la hype autour de Meta et promet une « version Behemoth » qui va, tenez-vous bien, ridiculiser les modèles de GPT et consorts sur les bancs de la science.
On le voit, rien n’est jamais simple dans le royaume des mégalomanes de la tech. Et à défaut de confier la direction de l’IA au premier influencer venu, Zuckerberg préfère organiser la chasse aux cerveaux la plus huppée du moment. La seule question qui reste : qui sera assez « smart » pour refuser un tel bal numérique ? À moins que, dans cette histoire, ce soit l’IA qui finisse par créer sa propre « party » sans inviter personne.
En tout cas, une chose est sûre, chez Meta, on ne cherche pas juste à recruter la tête… on veut aussi l’intelligence qui va avec, quitte à ce que ça coûte… un bras et un Zuck !
Source : Engadget