Quel avenir pour les salariés d’Amazon à l’ère de l’intelligence artificielle générative ? Faut-il craindre que les projets ambitieux d’Andy Jassy, PDG du géant du commerce en ligne, bouleversent durablement la structure de l’emploi dans l’entreprise ? Les récentes déclarations du dirigeant inquiètent autant qu’elles fascinent.
Andy Jassy l’a déclaré sans détour dans une note relayée par CNBC et publiée sur le site officiel d’Amazon : alors que l’entreprise intensifie l’intégration d’agents d’IA générative dans ses processus, certaines missions, en particulier dans les fonctions corporate, pourraient disparaître. Doit-on y voir une transformation inéluctable ou un risque pour la stabilité de milliers d’emplois ? Quelles tâches seront jugées obsolètes et lesquelles seront valorisées ?
Si Jassy reste imprécis sur le nombre concret de suppressions de postes, il insiste sur le fait que de nouveaux métiers émergeront parallèlement. Les employés pourraient-ils s’y préparer à temps ? Quels profils seront recherchés et qui risquera de rester sur le carreau ? Une récente enquête du Forum Économique Mondial souligne que 40 % des employeurs envisagent déjà de réduire leurs effectifs sur les postes automatisables par l’IA. Cette réalité est-elle déjà en marche chez Amazon ?
À l’ère de l’IA, Amazon promet une redéfinition de ses besoins en compétences, mais l’ampleur de la mutation reste incertaine.
L’impact sur le moral des équipes se fait-il sentir ? La culture d’innovation vantée par Amazon suffira-t-elle à contenir les craintes d’un avenir déshumanisé et automatisé ? Les directions mondiales de l’entreprise pourront-elles accompagner leurs collaborateurs dans cette mutation ou s’agit-il d’un simple effet d’annonce ?
Une transformation de cette ampleur ne risque-t-elle pas de renforcer la fracture entre cols blancs technophiles et salariés confrontés à la disparition de leur métier ? À quels nouveaux défis sociaux les géants américains devront-ils répondre ? Qui, d’Amazon ou de ses employés, sortira gagnant de cette révolution imposée par l’intelligence artificielle ?
Alors, alors que la firme s’aventure à marche forcée vers un futur piloté par l’IA, ne devrions-nous pas, en tant qu’observateurs mais aussi citoyens, nous demander : qui aura réellement voix au chapitre dans le monde du travail de demain ?
Source : Techcrunch