text on white and blue textile

Credits image : Fuzail Ahmad / Unsplash

HardwareIntelligence ArtificielleTechnologie
0

Polar Express : voyage en solo… vers la licorne

“Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin… Mais avec l’IA, est-ce qu’on va plus vite tout seul jusqu’au milliard ?” Voilà une maxime qui pourrait faire lever un sourcil à tous ceux qui n’ont jamais vu un entrepreneur jongler avec IA, code, café serré et rêves de licorne avant midi.

Sam Altman et sa petite bande de CEOs visionnaires ont lancé un pari pas piqué des hannetons : à quel moment verra-t-on la première entreprise valorisée à un milliard… avec une seule personne à son bord ? Non, ce n’est pas le scénario d’un nouveau Marvel, c’est une tendance bien réelle, propulsée par la puissance délirante de l’intelligence artificielle, qui fait pousser des start-up one-man-show aux quatre coins de la Silicon Valley. Et si ces nouveaux solopreneurs rêvent de chiffres à neuf zéros, c’est en partie grâce à des plateformes comme Polar, dirigée par un certain Birk Jernström, qu’on pourrait surnommer le « marchand de licornes solitaires ».

Polar n’a rien d’un simple gadget pour geeks pressés. Son objectif : enlever du chemin tous les galets (taxes, facturation, gestion des paiements, vous voyez le genre…) pour que les développeurs puissent, d’un coup de baguette magique – ou plutôt, de quelques lignes de code –, vendre leurs logiciels ou abonnements partout dans le monde. Résultat : les VCs comme Accel ont dégainé le carnet de chèques – 10 millions pour démarrer, svp. « Une nouvelle vague d’entreprises IA-native qui veulent croître sans distractions », explique l’investisseur Andrei Brasoveanu, visiblement allergique aux complications.

La start-up du futur est peut-être celle qui tient sur une photo d’identité.

Si le nom Birk Jernström vous dit quelque chose, c’est normal : c’est à lui qu’on doit Tictail, vendu à Shopify et qui voulait rendre le e-commerce aussi simple que tenir un blog (c’était le bon vieux temps où WordPress faisait la loi). Après cette « petite » vente à 17 millions et un passage dans l’équipe qui a inventé des outils comme Shop Pay et la fameuse Shop app, notre entrepreneur suédois a eu le temps de méditer sur la parentalité, le café filtre et… sa prochaine grosse idée.

Polar, c’est donc le fruit d’une détox digitale et d’une amitié solide : même les ex-patrons de Shopify (Tobias Lütke et Harley Finkelstein) investissent dedans en mode supporters VIP. Birk n’a pas perdu l’obsession du client chez Shopify, au point d’ouvrir chaque jour plus de 50 tickets de support – un exploit qui, dans le monde start-up, vaut au moins trois médailles d’endurance et une étoile sur Github.

En très peu de temps, Polar est devenue la coqueluche des développeurs : open source, pensée par des devs pour des devs, et déjà connectée à tout ce qui compte dans le monde du logiciel (Framer, Raycast, Nuxt, Supabase… bref, la famille s’agrandit vite). L’idée ? Faciliter la vie à ceux qui veulent transformer leur génie codeur en machine à cash globale, avec un accompagnement à la Shopify : simple, efficace, et presque convivial.

Mais derrière cette course à la licorne solo, une question demeure : est-ce vraiment le règne du « chacun pour soi », ou l’avènement d’un nouveau collectif qui passe simplement… par une armée de robots ? Parce qu’en matière de tech, tout ce qui brille n’est pas forcément une licorne.

Alors, prêt à miser sur votre propre milliard tout seul ? Avec Polar et l’IA, bientôt, ce ne sera plus un pari… mais une ligne de code. Bref, il ne manque plus qu’un cornet de glace pour fêter votre « solopreneur-été » !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.