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Google prend un coup de British… search !

« Cherchez et vous trouverez… ou pas, si Google ne vous aide pas ! » Voilà que le bon vieux moteur de recherche fait l’objet d’une attention toute particulière de nos voisins d’outre-Manche. La Competition and Markets Authority (CMA) britannique sort la loupe et le carnet de notes : Google pourrait bientôt être officiellement classé comme un service à « statut de marché stratégique ». En gros, ça veut dire que même Sherlock Holmes aurait du mal à concurrencer Google pour trouver ce qu’il cherche — sauf que là, c’est la concurrence qui râle.

Depuis janvier, la CMA s’est penchée sur Google comme un professeur sévère lors d’un contrôle surprise. Le motif ? Trop peu de transparence dans la manière dont Google classe les résultats, des pubs qui coûtent un bras, et un accès à la data façon « all you can eat ». On soupçonne même que les éditeurs ne peuvent pas vraiment choisir la sauce à laquelle leur contenu est mangé — ou résumé par une IA vitaminée façon Google.

Sara Cardell, la boss de la CMA, a tout de même reconnu que Google a apporté plein de cadeaux à nos recherches (adieu les encyclopédies poussiéreuses !), mais que cela ne l’exemptait pas de joue « fair play ». Verdict attendu d’ici le 13 octobre — notez la date, il se pourrait que Google doive alors ranger sa couronne de roi de la recherche… en tout cas au Royaume-Uni.

Une régulation plus forte ne veut pas forcément dire que Google a triché — mais au moins, tout le monde pourra rendre sa copie !

Le truc rigolo, c’est que même l’IA n’est pas oubliée dans cette histoire. Les futures règles pourraient viser les fonctions de recherche boostées à l’IA… mais, pour le moment, pas l’assistant Gemini. La CMA garde ça sous le coude, parce que « l’intelligence », ça se surveille !

Si Google reçoit son autocollant « marché stratégique », le menu des nouveautés côté utilisateurs et concurrents pourrait faire saliver plus d’un : choix de moteurs de recherche dès la première visite, classement plus équitable pour les business, contrôle (enfin !) accru pour les éditeurs, et une portabilité des données qui va faire bouger l’innovation. Oui, vos recherches ne seront plus séquestrées dans le coffre-fort californien.

Évidemment, rien n’est gravé dans la pierre : la CMA attend de voir si des parties prenantes ont des arguments pour défendre Google, ou, au contraire, pour réclamer un filtre anti-monopole plus serré. Et pour ceux qui tremblent à l’idée que ces mesures mettent Google à genoux : « désignation de marché stratégique » ne veut pas dire « anti-compétitif », juste une petite pression pour que tout le monde puisse jouer dans la cour… ou au moins lancer son propre moteur de recherche sans devoir s’appeler Larry ou Sergey.

Bref, Google n’est pas encore hors-jeu, mais le match de la régulation continue — et au Royaume-Uni, on pourrait voir les Britanniques enfin préférer la Google-régulation au Googlelation. Aussi, on attend tous que le moteur fasse tourner la page… mais sans bug, svp.

Source : Engadget

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