Le nouvel iOS d’Apple est-il sur le point de bouleverser votre quotidien numérique – ou s’agit-il d’une évolution de façade ? Derrière la publicité tapageuse du « Liquid Glass » d’iOS 26, que se cache-t-il vraiment ? À chaque automne, Apple tente-t-il de réenchanter la routine de ses utilisateurs, ou s’agit-il d’une stratégie de renouvellement camouflée pour maintenir son avance sur la concurrence Android ?
Dans la précipitation de l’annonce lors du dernier keynote de la WWDC, Apple a surpris la communauté tech : iOS 26 (et non 19 !) entrera en scène cet automne, arborant le nouveau design « Liquid Glass ». Qu’est-ce que ce fameux effet de « verre translucide » qui envahit tous les recoins de l’interface, du verrouillage à l’écran d’accueil ? S’inspirerait-il du passé, avec un clin d’œil osé aux vitrines animées de Windows Vista, ou Apple parvient-il réellement à proposer une refonte rafraîchissante, attendue depuis des années ?
La marque à la pomme joue-t-elle la carte de la cohérence ou du forcing esthétique ? Car, d’après mes sources, le Liquid Glass s’impose partout, sur iOS mais aussi macOS Tahoe 26 : unifier les systèmes ou imposer un goût Apple d’époque ? Et face aux premiers retours parfois mitigés, la firme a-t-elle reculé ? Il semble que oui : Apple ajuste sa copie, atténuant la transparence dans la beta 2. La pression des utilisateurs a-t-elle enfin plus de poids que le dogme du design maison ?
L’arrivée d’iOS 26 marque-t-elle une réelle rupture ou une simple mue esthétique pour Apple et ses millions d’utilisateurs ?
Au-delà du relooking, la révolution est-elle réelle ou cosmétique ? Enquête sur les autres nouveautés : retravail total de l’app Téléphone (contacts, appels, messages vocaux réunis), assistant de mise en attente pour échapper à la musique d’ascenseur lors d’un SAV interminable, traduction instantanée lors de conversations, ou encore fonction Visual Intelligence qui permet de rechercher n’importe quel objet apparaissant à l’écran. Apple fait-il mieux que Google Lens ou s’agit-il d’une réponse tardive à une demande pressante des utilisateurs ?
Filtrage des spams, retours des onglets dans l’appli Photos, sondages dans les discussions de groupe… Ces innovations sont-elles à la hauteur de l’attente ou relèvent-elles du simple “quality of life update” ? On ne peut s’empêcher de remarquer que la vraie révolution, l’IA appliquée à Siri, est encore reportée à l’année prochaine. Pourquoi cette prudence du géant de Cupertino ? Attend-il une maturité des solutions ChatGPT ou Claude pour réinventer son assistant, et ainsi garder la main sur la prochaine grande bataille mobile ?
La question de la compatibilité trahit un autre enjeu : certains modèles récents (iPhone XR, XS, XS Max) sont déjà mis de côté. Est-ce le coût inévitable de l’innovation chez Apple, ou une stratégie subtile pour accélérer la rotation du parc matériel au bénéfice de la firme ? Seuls les iPhones 11 et ultérieurs supporteront la mise à jour, plaçant toujours plus haut la barre pour rester dans la course aux fonctionnalités.
Enfin, faut-il déjà oser tenter la beta publique en juillet, malgré les risques sur votre appareil principal ? Est-ce vraiment là que l’on perçoit le futur du smartphone, ou s’agit-il simplement d’une promesse de plus, en attendant une réinvention authentique de notre usage du mobile ? Apple saura-t-il transformer cette évolution cosmétique en révolution d’usage d’ici la sortie de la version finale cet automne ?
Après tant d’annonces, la question reste ouverte : le « Liquid Glass » et les nouveautés annoncées suffiront-elles à convaincre les utilisateurs exigeants qu’Apple innove encore, ou devront-ils attendre l’avènement (toujours retardé) de l’intelligence artificielle générative pour retrouver la magie des grandes évolutions passées ?
Source : Engadget