a circular maze with the words open ai on it

Credits image : BoliviaInteligente / Unsplash

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Jack à tout coder : le retour du hack à la source

« L’oiseau bleu s’est envolé, mais Jack Dorsey ne chôme pas : il plane désormais sur de nouveaux protocoles ! » Qui aurait cru que l’ex-patron de Twitter transformerait sa démission en véritable festival du hacking social ? Derrière son laptop et sa barbe de prophète digital, il est de retour avec “and Other Stuff”, une bande de joyeux lurons du code décidée à réinventer internet — ou du moins à lui redonner le sourire.

Plutôt que de lancer (une fois de plus) “le prochain Twitter”, Dorsey et ses comparses, des hackers légendaires au CV long comme un scroll infini, investissent leurs neurones (et 10 millions de dollars en petites coupures) dans des idées folles : protocoles ouverts, chats privés, wallets et IA poétique… Le tout, open source et 100% dégagé des chaînes d’une startup classique. Surtout, pas question ici de courir après des investisseurs cupides : dans ce collectif, on vise la distribution d’influence plutôt que de dividendes.

Là où d’autres plateformes deviennent de grosses machines molles à pubs, l’équipe “and Other Stuff” imagine un internet plus agile, façon Meccano : on bricole, on expérimente, et on agite le code comme on compose de la musique. Entre une appli baptisée Shakespeare qui permet de bâtir ses “petits Twitter maison” assistés par IA, et l’éternel retour du débat sur la vie privée (hello White Noise !), ils nous refont le coup du Web 2.0, mais boosté à la potion magique du Web 3.0.

Les révolutions numériques, c’est comme le bon vin : mieux vaut les boire à plusieurs et hors des sentiers battus.

Ce n’est évidemment pas la nostalgie qui guide Dorsey, mais le sentiment piquant que Twitter, en devenant une (trop) grosse entreprise, a vendu son âme aux annonceurs. “Twitter aurait dû être un protocole libre, pas un business”, marmonne-t-il, probablement entre deux noix de coco au Costa Rica. Et son remède se résume en un mot : décentralisation ! Exit les algos anxiogènes, place aux outils pour que n’importe qui puisse lancer son propre petit réseau social, loin des pressions publicitaires et des coups de gueule à la Elon Musk.

Ainsi, entre deux hackathons planétaires, la troupe s’éclate à sortir des projets variés : des portefeuilles e-cash (Cashu), des messageries privées inattendues, et même un podcast où l’on refait l’histoire d’internet, entre philosophie geek et souvenirs d’open space. À la clef ? Un “Bill of Rights” des réseaux sociaux, sorte de Code du hackeur éthique, dans lequel on imagine la transparence, la sobriété et la gouvernance par les utilisateurs – tout sauf la “enshittification” de l’internet, pour reprendre le mot doux de Cory Doctorow.

Rien n’est encore figé ; la feuille de route de “and Other Stuff” ressemble plus à un tableau blanc post-hackathon qu’à une stratégie de d’entreprise “série B” bien ficelée. Mais une chose est sûre : l’idée de recréer (en mieux) Facebook ou Twitter pour la 3e fois, très peu pour eux ! Dorsey et sa bande préfèrent cultiver un jardin rempli d’outils open source où chacun pourra semer, cultiver et récolter sa propre expérience sociale en ligne.

Qui sait ce qui sortira de cette ruche numérique où l’altruisme côtoie l’innovation ? Après tout, comme le dit le proverbe (que je viens d’inventer) : « On n’est jamais mieux servi que par le code qu’on se donne ». En attendant, levons notre souris à ces hackers qui, plutôt que de vendre nos données, préfèrent les partager… sur GitHub !

Source : Techcrunch

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