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Credits image : Fuzail Ahmad / Unsplash

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Mistral AI : Le Chat qui veut croquer OpenAI

« Un Mistral peut souffler fort, mais il vaut mieux s’accrocher à son chapeau ! » Voilà une devise qui pourrait bien convenir à la startup française qui fait trembler la Silicon Valley sur ses bases… ou du moins fait voler quelques papiers sur le bureau d’OpenAI. Mistral AI, c’est un peu la promesse de l’Hexagone dans la bataille du chatbot, la “star-up” chic qui veut prouver qu’en matière d’intelligence artificielle, Paris n’est pas juste la ville des lumières mais aussi des neurones synthétiques.

En 2025, tout le monde en France – jusqu’à Emmanuel Macron himself – murmurait à l’oreille de son smartphone : « Avez-vous téléchargé Le Chat ? » Car en deux petites semaines, ce concurrent tricolore de ChatGPT s’est hissé à plus d’un million de téléchargements sur mobile, dépassant Candy Crush (bon, presque). Mais alors que les éloges pleuvent et que la hype tourbillonne, la réalité reste… moins féline : avec ses 6 milliards de dollars de valorisation, Mistral AI pèse certes lourd dans la startupland, mais sa part de marché globale ressemble encore à une souris face à un lion américain.

Mais l’aventure Mistral ne se résume pas à un simple assistant de bavardage ! La société aligne modèles innovants comme d’autres alignent des croissants au petit-déj. Le Chat s’est récemment enrichi d’un mode « recherche approfondie », d’image editing dopé à l’IA, de capacités multilingues, et même de la gestion de « projets » pour les accros au multitâche. Mistral ne s’est pas non plus contenté de sortir un seul modèle, mais bien toute une série : de Magistral à Codestral, en passant par Voxtral (coucou les amateurs d’audio open source !) ou encore Saba pour les arabophones… sans oublier les Ministaux, ces modèles « mini » pour les appareils mobiles qui voudraient penser (presque) aussi fort que les grands !

Derrière l’apparence d’un Chat, c’est toute une meute d’algorithmes et d’ambitions made in France qui rugit silencieusement.

Qui donc a soufflé ce vent d’intelligence dans la tech tricolore ? Trois exilés du monde de la recherche, passés par Google DeepMind et Meta, mais aussi le gratin de la French Tech, dont Cédric O (pas le chanteur, mais l’ancien ministre du numérique, parfois accusé d’avoir le pied dans la porte – et la porte dans la startup). À la baguette, ils jonglent entre idéaux open source (mais pas pour tous les modèles, attention spoiler !), discours sur la “greenest AI”, et modèles fermés aux poids confidentiels. Bref, ce n’est pas toujours open-bar côté open source chez Mistral, mais il y a tout de même de quoi grignoter… surtout pour les développeurs qui aiment coder librement.

Niveau finances ? Mistral AI lève davantage de billets qu’un magicien à la Foire de Paris : plus d’un milliard d’euros collectés, du capital, un peu de dettes, et une poignée de deals alléchants (Microsoft, Orange, IBM… jusqu’à l’armée, et même l’AFP pour tartiner l’actualité dans l’IA). Leur business modèle souffle clairement entre deux mondes : B2B sur les API, abonnements pour Le Chat, et partenariats stratégiques tout azimut. Pourtant – scoop ! – malgré toute cette effervescence, la boîte navigue « seulement » dans la catégorie revenus à huit chiffres. Comme quoi, la valorisation n’est, une fois de plus, pas le reflet direct du tiroir-caisse.

La suite des réjouissances ? Un campus IA géant en région parisienne, des serveurs Nvidia qui font ronronner les processeurs européens, et un projet baptisé « AI for Citizens » pour injecter un petit supplément d’âme numérique dans les services publics. Et si vous vous demandez si une « exit » par rachat plane sur la startup : Arthur Mensch, le CEO, l’a martelé à Davos : l’IPO, c’est le plan ! Mais avec un tel chèque signé par la crème des investisseurs, pas de doute, il faudra plus qu’une simple offre bien moulinée d’Apple pour décrocher ce Mistral.

En résumé : Mistral AI agite bien des drapeaux — open source, souveraineté, business, green AI et cocorico — mais la tempête médiatique ne doit pas masquer une réalité : la bataille face aux géants américains ne fait que commencer, et sous le Chat, dort souvent un féroce dragon de business model… ou une boîte à ronrons. Affaire à suivre, promis, c’est pas du vent !

Source : Techcrunch

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