« L’art, c’est comme la cuisine : il y en a qui préfèrent tout faire à la main, et d’autres qui n’ont rien contre un bon micro-ondes. » Eh bien, chez Netflix, on a carrément ajouté un robot dans la cuisine ! Lors de son dernier appel sur les résultats trimestriels, le géant du streaming a révélé avoir concocté une scène de son original argentin The Eternaut grâce à de l’IA générative. Oubliez Spielberg et Lucas : ici, c’est Skynet qui s’invite sur les plateaux.
Le big boss Ted Sarandos, co-PDG de Netflix, a expliqué le pourquoi du comment. Les créateurs de The Eternaut rêvaient d’un immeuble s’effondrant dans Buenos Aires, mais le budget n’était pas prêt à s’effondrer avec lui. Plutôt que d’embaucher tout un bataillon d’artistes VFX (ce qui coûte plus cher qu’un abonnement Premium sans pub…), ils ont sorti l’arme secrète : une IA qui fait tomber les bâtiments virtuels sans faire tomber le portefeuille. Résultat, selon Sarandos : une séquence bouclée dix fois plus vite qu’avec les outils traditionnels ! Un record digne du Guinness, mais sans la mousse.
Cette scène deviendrait, selon Netflix, « la toute première séquence finale en Générative IA » diffusée dans une création maison. En clair, Hollywood, tremble : l’Intelligence Artificielle n’est plus cantonnée aux laboratoires, elle a déjà pointé le bout de son circuit imprimé sur nos écrans. Derrière cette prouesse, c’est bien sûr une stratégie pour serrer la vis du budget et prototyper un futur où les IA font (presque) tout sauf préparer le café.
L’IA débarque dans vos séries préférées plus vite qu’un spoiler un lendemain de finale !
Mais tout le monde n’applaudit pas cette révolution numérique. Les travailleurs du monde du spectacle grincent des dents — et parfois font encore plus de bruit. Entre les grèves (comme celle de la SAG-AFTRA côté jeux vidéo) et la méfiance devant des outils d’IA peut-être formés sur œuvres protégées par copyright, la scène hollywoodienne est aussi calme qu’une réunion de famille à Noël… après le Monopoly. Même le film oscarisé The Brutalist s’est fait repartir dans les cordes pour avoir utilisé l’IA pendant sa production l’an dernier. Preuve que l’art de la controverse, lui, reste fait main.
Netflix, lui, ne compte pas en rester là. L’entreprise teste déjà sa nouvelle arme techno pour inventer des publicités (encore plus) créatives et s’amuse à confier sa fonction recherche à OpenAI. Bientôt, si vous cherchez « films de fin du monde », une IA pourrait vous suggérer de commander du pop-corn… en livraison par drone, qui sait ? Le futur du streaming, c’est peut-être des algorithmes… pour tout le monde, même pour zapper plus vite pendant les pubs.
Finalement, alors que la planète créative s’inquiète d’une prise de pouvoir algorithmique, on réalise que le vrai talent mystérieux de l’IA… c’est de faire parler. Est-ce que demain, Netflix produira des blockbusters signés ChatGPT ou des comédies qui font rire les robots plus que les humains ? L’avenir nous le dira… ou alors, ce sera la prochaine révélation choc d’un appel trimestriel.
Mais pour l’instant, un seul effondrement est garanti : celui de la frontière entre créativité humaine et intelligence artificielle. Si Netflix continue comme ça, bientôt même les acteurs auront des remplaçants… pixel-perfect. Netflix & chill ? Non, Netflix & chip!
Source : Engadget




