« Multitâche ou rien, telle est la question. » Shakespeare s’est peut-être trompé de siècle, mais s’il avait eu un iPad Pro entre les mains, nul doute qu’il aurait repensé Hamlet ! Voilà 15 ans que la tablette à la pomme balance entre deux mondes : jouet chic ou vrai couteau suisse de la productivité ? Après des années de valses hésitations et de « tout ça pour ça », iPadOS 26 semble enfin transformer la pomme en ordinateur (presque) complet, sans le ver dans le fruit.
Rien qu’au démarrage, le système nous met devant LE choix du siècle : voulez-vous un iPad à l’ancienne, écran unique, distractions interdites ? Ou osez-vous ouvrir la boîte de Pandore multitâche ? C’est quitte ou double, mais avouons-le, c’est franchement plus simple : l’option split view « deux apps gentiment alignées » a été envoyée à la casse, vive la vraie gestion de fenêtres façon Mac ! Pour les puristes du minimalisme, rassurez-vous, il suffit d’un clic pour revenir au mode « écran plein » – respiration zen et productivité « focus ».
Le vrai tour de magie ? De nouvelles fonctionnalités héritées de macOS : la fameuse barre de menus tout en haut (coucou File, Edit and co), et les contrôles de fenêtres « feu tricolore » (fermer, agrandir, minimiser) débarquent enfin sur iPad. Maintenant, déplacer, redimensionner, ou faire disparaître une application dans le dock n’aura jamais été aussi intuitif sur une tablette. Même sur les modèles mini, l’expérience en devient digne des plus grands.
Enfin, l’iPad ne joue plus à cache-cache avec la productivité.
Bien sûr, avant de partir sabrer le champagne, rappelons que la bête est encore en bêta ! De petits bugs ici ou là, des applications tierces qui boudent, mais c’est le prix de l’avant-première… et cela fait partie du jeu quand on aime s’aventurer sur les sentiers non balisés des mises à jour Apple. De toute façon, la version finale n’attend que l’automne pour débarquer en fanfare.
Mais ce n’est pas tout ! Apple muscle aussi le jeu sur les autres applications : l’app Fichiers se rapproche encore du Finder sur Mac avec dossiers colorés, icônes custom, et même la possibilité de choisir l’appli qui ouvre par défaut vos fichiers favoris (Photomator plutôt que Prévisualisation pour les images, ça vous dit ?). L’arrivée officielle de l’app Preview sur iPad va révolutionner la gestion des PDF sans avoir à jongler entre mille fenêtres. Comme quoi, on peut être (enfin) sérieux et flexible.
On notera aussi l’effet « glass liquide », cette transparence cristalline qui agite la twittosphère. Non, Apple n’a pas photocopié Windows Vista ! Certes, l’interface se fait plus raffinée, les barres d’outils flottent, mais on peut toujours choisir son niveau de nostalgie ou de modernité, icônes incluses. Et Apple ajuste au fil des bêtas selon les feedbacks – oui, râler sert parfois !
Côté communication, c’est pluie d’innovations : une app Téléphone fait son entrée pour vos appels, Messages trie (enfin) les expéditeurs inconnus et le spam, tandis que FaceTime s’offre une nouvelle garde-robe. Petit clin d’œil à Live Translation et Apple Intelligence qui, telles des fées du logis numérique, s’étendront bientôt de l’iPhone à l’iPad.
Conclusion ? iPadOS 26 ne se contente pas de rajeunir l’interface. Son multitâche est aussi rafraîchissant qu’une gorgée de cidre un jour de canicule. Et pour une fois, l’iPad ne fait plus semblant — il peut vraiment concurrencer le Mac… mais attention à ne pas perdre la pomme, surtout avec toutes ces fenêtres ouvertes !
Source : Engadget
