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Credits image : Roberto Cortese / Unsplash

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App-solument renversant : Google contraint de jouer en mode libre

« Quand on perd son App, il faut retomber sur ses pieds ! » Voilà un mantra que Google aurait sans doute aimé méditer avant de se retrouver face à une nouvelle réalité toute fraîche : la justice américaine ne rigole pas, surtout quand Fortnite débarque avec ses pioches numériques.

Souvenez-vous, en 2020, Epic Games — créateur du jeu préféré de tous les ados surexcités — décidait de défier le Goliath Google en l’accusant d’avoir transformé son Play Store en club privé fermé à double tour. Trois ans plus tard, coup de théâtre : un jury leur donne raison, et le juge ordonne à Google d’ouvrir enfin son « château Play Store » à la concurrence, histoire que les utilisateurs Android ne jouent plus uniquement avec les règles maison. Mais Google, ce n’est pas le genre à jeter l’éponge sans appeler (littéralement) un avocat : direction la cour d’appel !

Le géant californien avait misé sa défense sur un concept simple mais efficace : « Mais, Monsieur le Juge, nous ne sommes pas seuls, il y a Apple aussi ! » Comprenez : la concurrence existe, pas de quoi fouetter un codeur ! Sauf que la 9ème cour d’appel a fait la sourde oreille à cette mélodie de la jalousie, préférant suivre l’avis du premier juge. En langage franc, ça veut dire : « À nous deux, Google, ton Play Store, tu vas l’ouvrir ! »

La révolution du Play Store, c’est le grand déblocage numérique… sauf pour Google qui reste scotché au banc des accusés.

Résultat des courses ? Epic Games n’a pas juste remporté une bataille, mais pourrait bien avoir entamé une petite révolution logicielle, du genre à inspirer aussi bien petits studios que gros éditeurs frustrés d’être coincés à la porte du Play Store. Du côté de Mountain View, on tente de sauver la face, en assurant — la main sur le code source — que cette décision ne changera pas grand-chose et qu’Android restera une vraie place de marché concurrentielle. Oui, enfin… sauf qu’il va falloir, pour la première fois, accepter les marchands concurrents dans le temple !

Ironie de l’histoire : Google voulait éviter de voir fleurir d’autres magasins d’applications sur son territoire, craignant (officiellement) la sécurité et la qualité. Mais face à la justice, pas de cheat code ni d’option « désinstaller procès ». Et Epic, qui passait pour l’éternel trublion (rappelez-vous son bras de fer musclé avec Apple !), se pose désormais en preux chevalier de la diversité digitale. Comme quoi, dans la tech, les boss de fin ne sont pas toujours ceux que l’on croit…

Affaire à suivre évidemment : Google va-t-il réussir à garder un peu de contrôle – au moins sur les skins Fortnite de ses avocats ? Quoi qu’il en soit, un conseil à tous : n’oubliez pas la mise à jour de vos principes d’ouverture. Qui sait, peut-être qu’un jour, Google aussi apprendra à appuyer sur « installer » quand il s’agit de la concurrence !

Et pour Google, impossible de dévalider cette victoire d’Epic, même en mode « super utilisateur » : cette fois, impossible d’effacer l’historique…

Source : Techcrunch

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