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Credits image : National Institute of Allergy and Infectious Diseases / Unsplash

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La vie sur Mars, L-sérieuse affaire ?

« La science, c’est comme l’humour : quand il faut l’expliquer, c’est que quelque chose n’a pas bien fonctionné. » Mais finalement, l’explication est parfois cruciale, surtout quand il s’agit de débusquer des microbes extraterrestres.

Les astrobiologistes en Allemagne ont développé un dispositif qui pourrait bien rendre les micromonstres de l’espace bavards malgré eux. Leur arme secrète ? Un acide aminé commun appelé L-sérine, que l’on retrouve abondamment… dans notre propre sang.

Cette même L-sérine se promène également au fond de nos océans, dans les écosystèmes obscurs et autres abyssales. Et devinez quoi ? Elle se cache aussi dans les météorites ! De nombreuses découvertes laissent les scientifiques intrigués : ces acides aminés venus d’ailleurs ont-ils joué un rôle dans l’émergence de la vie dans quelque recoin de l’univers ?

La L-sérine, c’est comme la carotte pour nos amis les microbes : impossible pour eux de résister.

Max Riekeles et son équipe, chercheurs intrépides de l’Université technique de Berlin, envisagent que leur test de choc à la L-sérine soit la clé pour détecter la vie lors de futures missions sur Mars. Le concept est simple : attirer les bactéries extraterrestres vers une concentration séduisante de L-sérine.

Le principe à l’œuvre s’appelle la « chimiotaxie », un processus où les microbes, oui, ces petites créatures invisibles et aussi archaïques qu’architecturales, se déplacent en réponse à certains produits chimiques. Leur préférence pour l’ascension du « gradient de L-sérine » est bien documentée dans les annales de la science.

Si l’idée de les observer se mouvoir rappelle les observations rudimentaires de Van Leeuwenhoek au 17e siècle, les technologies modernes, truffées d’intelligence artificielle et de mégadonnées, apportent de nouvelles possibilités. Un mélange ancien et moderne, digne d’une recette de grand-mère revisitée façon high-tech.

Les récentes expériences menées par l’équipe se concentrent sur des microbes appelés « extrêmophiles » capables de survivre là où aucun autre ne le pourrait. Par exemple, le redoutable Pseudoalteromonas haloplanktis, survivant aux températures glaciales et tolérant le sel, pourrait s’épanouir chez notre voisine rouge, Mars.

Toutefois, Dirk Schulze-Makuch met les freins : dénicher un emplacement martien accessible pour un atterrisseur et riche en eau liquide reste un défi. Selon lui, les hauts plateaux méridionaux de Mars ou les profondeurs du canyon Valles Marineris pourraient bien être les terrains de jeu idéaux pour ces recherches.

Alors, prêt à mettre les bactéries hors de l’eau ? Ne sous-estimez jamais le pouvoir de la L-sérine, car comme on dit : « Quand une porte de l’astrobiologie se ferme… L-sérine une autre s’ouvre ! »

Source : Mashable

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