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Credits image : iam_os / Unsplash

Intelligence Artificielle
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Airbnb et l’IA : Voyage au bout du chatbot

« On ne peut pas demander à une intelligence artificielle de faire vos valises… mais elle peut déjà vous aider à annuler votre réservation sans transpirer ! » Voilà le genre de futur qu’Airbnb imagine, avec une pointe de réalisme (et d’humour) dans sa recette secrète autour de l’IA.

Suite à des résultats financiers qui ont fait sourire Wall Street, Brian Chesky, le patron d’Airbnb, a voulu tempérer les ardeurs des fans de l’IA lors de l’appel trimestriel : « Ne voyez pas les chatbots comme le nouveau Google, du moins pas encore ! » Traduction : ceux qui espèrent tapoter « week-end romantique à Bordeaux » dans ChatGPT et tomber sur la location parfaite d’office… vont devoir patienter. Pour Chesky, l’IA n’est qu’un outil, pas la baguette magique du tourisme digital.

Evidemment, le fondateur ne crache pas sur les robots, au contraire ! Mais il souligne une vérité qui pique : les modèles d’IA ne sont pas propriétaires. « Nous aussi, on peut accéder à l’API de ChatGPT ! » lance-t-il, l’œil rieur. Airbnb n’est donc pas menacé de se faire court-circuiter du jour au lendemain, puisque tout le monde peut piocher dans le même buffet d’algorithmes. La différence, selon Chesky ? C’est la petite touche maison, le réglage aux petits oignons et l’interface qui sent bon la lavande provençale.

Personnalisation et précision, voilà le vrai futur de l’IA chez Airbnb : trouver chaussure à son pied et éviter les couacs numériques.

Attention, IA n’est pas synonyme de miracles automatiques : former un agent de service client capable de ne JAMAIS « halluciner » ou donner de faux espoirs est bien plus casse-tête que de simplement suggérer la plage d’Arcachon via une pop-up inspirante. Chez Airbnb, leur robot conversationnel est nourri de 13 modèles différents et des milliers de dialogues – une vraie auberge espagnole linguistique ! Disponible pour l’instant aux US en anglais, il va bientôt apprendre d’autres langues et même, à partir de 2026, s’occupera de votre annulation de séjour en deux clics, ou organisera votre road-trip romantique sans effort.

La stratégie ne s’arrête pas là : dès l’an prochain, la recherche façon « IA magicienne » débarque sur le site. Mais (parce qu’il y a toujours un « mais ») Airbnb hésite encore à s’ouvrir complètement aux agents IA des autres, et pour l’instant, il vous faudra toujours ouvrir un compte pour réserver. Que ceux qui espéraient réserver un manoir breton via une commande vocale chuchotée à leur frigo connecté prennent leur mal en patience…

Contrairement aux réservations de billets d’avion devenues « produits de commodité », Chesky mise sur une IA qui ramène des clients sans dénaturer l’expérience personnalisée d’Airbnb. En résumé : IA et Airbnb, un duo qui se cherche, pas encore fusionnel, mais qui promet des surprises. Et si les perspectives sont alléchantes (3,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires, ça pose), Wall Street s’inquiète tout de même d’un possible ralentissement — comme quoi, même les robots ne font pas (encore) la pluie et le beau temps côté croissance boursière.

Pour conclure, chez Airbnb, l’IA ne remplace pas le Google de vos vacances, elle vous évite juste de googler “comment annuler ma réservation sans froisser mon hôte”… et c’est déjà pas mal ! Il ne reste plus qu’à souhaiter à Chesky de ne pas se prendre les pieds dans le tapis… digital.

Source : Techcrunch

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