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Credits image : Andy Feliciotti / Unsplash

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Intel, entre puces et procès d’intention

« On ne met pas tous ses processeurs dans le même circuit ! » Vous connaissez la rengaine en tech, il faut toujours se méfier des apparences. Eh bien, cette semaine, la Silicon Valley en a eu un bon rappel, version feuilleton politique et microprocesseur très chaud !

Donald Trump, qu’on pensait plus branché sur la Maison Blanche que sur la microélectronique, s’est invité dans l’arène des semi-conducteurs avec un post vrombissant sur Truth Social. Selon lui, Lip-Bu Tan, le tout nouveau patron d’Intel, serait trop “conflit de l’intérêt” pour rester à la tête du fabricant de puces américain. Un ton digne d’un bug système — mais sans le rapport de crash pour expliquer ce qui ne va pas.

La (non)explication ? Rien de solide, juste la recommandation présidentielle à base de “merci pour votre attention à ce problème !” Un post un peu court-circuité… Et côté preuves ? Aucun screenshot ni document : Trump fait confiance à sa parole plus qu’aux benchmarks.

L’affaire rappelle qu’en high-tech comme en politique, les apparences sont, parfois, taillées sur mesure… pour un vrai écran de fumée.

Intel, piqué au vif, a sorti le grand jeu et rappelé dans un communiqué qu’ils n’ont pas attendu Twitter ou Truth pour défendre, depuis 56 ans, les intérêts américains en fabricant des puces à tour de bras. Arizona, Ohio, Oregon, New Mexico : la carte des investissements Intel brille comme une guirlande de Noël, et tout ça sous le plan CHIPS Act bien estampillé “made in USA”. Quant à Lip-Bu Tan ? Il bosse pour rendre Intel efficace comme jamais, quitte à sabrer dans les effectifs, fermer des usines programmées et vendre les bouts d’Intel qui n’ont plus leur place sur la planche à dessins du futur. Difficile de faire plus “Amérique d’abord”… même avec un processeur overclocké patriotisme.

Côté “preuves” du camp Trump : c’est Tom Cotton, sénateur républicain, qui a semé la panique en soulevant (sans preuves concrètes là non plus) les possibles liens de Tan avec la Chine, notamment à cause de son ex-passage chez Cadence, une entreprise qui a compté une université militaire chinoise parmi ses clients. Mais est-ce une preuve ou un bug d’algorithme politique qui s’emballe ? Mystère.

Faut-il alors craindre que la prochaine bataille des semi-conducteurs se joue sur un plateau télé ou sur un vrai terrain industriel ? Pour l’instant, malgré le bruit et les rumeurs, rien ne prouve vraiment que Lip-Bu Tan, plus technicien qu’idéologue, ait autre chose en tête que de combler le retard sur Nvidia et AMD dans la grande course aux puces d’IA… On attend peut-être juste que la vérité fasse un reboot.

Dans cette histoire où les conflits d’intérêts ressemblent parfois à des bugs d’interprétation, une chose reste sûre : avec la politique américaine, même les histoires de chips peuvent finir en friture.

Source : Techcrunch

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