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Credits image : Luke Chesser / Unsplash

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Cloud au carré, data au désespoir : la folle ruée vers l’or IA

« On pensait que l’intelligence artificielle allait piquer nos jobs, en fait elle épuise nos centrales électriques et assèche nos comptes en banque ! » Bienvenue dans l’âge où les serveurs travaillent presque autant que les ingénieurs caféinés qui les programment. Si vous pensiez que l’IA, c’était juste un truc qui pond des poèmes bizarres ou qui fait douter les profs du baccalauréat, attendez de voir la facture d’électricité : entre 3 000 et 4 000 milliards de dollars dépensés dans l’infrastructure d’ici la fin de la décennie, parole de Jensen Huang, le boss de Nvidia – qui, soit dit en passant, a probablement un enfant qui s’appelle « GPU ».

L’IA, aujourd’hui, c’est autant une question de super-cerveaux qu’une question de supers-comptes bancaires. En coulisses, c’est une guerre des nuages, version dragons à puces : chaque géant du secteur veut son coin de paradis high-tech. Google, Meta, Microsoft, Oracle… tous parient gros sur des serveurs, des data centers, et des gigawatts de puissance, histoire de s’assurer que chaque prompt trouve son champion dans une mer de silicium.

L’histoire contemporaine de cette folie commence avec le duo Microsoft-OpenAI : en 2019, Redmond balance un milliard (oui, avec un « B ») pour soutenir les petits gars d’OpenAI. Mais au lieu de billets tout chauds, la pluie d’investissement a surtout pris la forme de crédits Azure. Un deal qui fait plaisir aux deux plaques tectoniques du secteur et qui a aussi, très vite, inspiré les autres – Amazon choyait Anthropic avec 8 milliards et un tuning hardware maison, Google signait avec des startups AI à gogo, et Nvidia a fini par faire péter les plafonds avec son chèque à (quasi) 100 milliards.

Dans la Silicon Valley, on dirait que pour briller en IA, il faut surtout savoir jongler avec les zéros.

Mais attention, ces unions entre IA et cloud ne sont pas des mariages à vie. En 2025, OpenAI décide de voler de ses propres GPU et s’offre Microsoft uniquement comme « joker » pour ses prochains besoins, tout en draguant Oracle. Oracle, justement, joue les nouveaux riches : rien moins que 30 milliards signés, puis un autre « petit » contrat à 300 milliards sur cinq ans. De quoi donner quelques sueurs froides – ou quelques palpitations – à Wall Street. Que tout le monde se rassure : si vous cherchez Larry Ellison en 2025, tapez « plus haut pic de la fortune » sur Google !

Les hyperscale data centers, eux, voient les choses en très grand. Meta veut dépenser 600 milliards d’ici 2028 et investit dans des monstres énergétiques : Hyperion fournit 5 gigawatts grâce à du nucléaire en Louisiane, Prometheus carbure au gaz en Ohio. Même Elon Musk s’y met avec un centre data façon centrale électrique à Memphis, au grand dam des défenseurs de la Clean Air Act… Comme quoi, l’intelligence artificielle n’a pas juste besoin de cerveaux : il lui faut aussi beaucoup (mais alors beaucoup) de mégawattheures.

Et que dire du « Projet Stargate » ? Annoncé en fanfare par Trump, monté par Softbank, Oracle et OpenAI, l’idée est de dépenser 500 milliards de dollars dans les data centers du futur. Mais, comme un pot de confiture oublié sur l’étagère, le projet a pris un coup de mou. Entre hype présidentielle et doutes financiers, il reste tout de même huit centres émergents au Texas. Comme quoi, même sous les étoiles d’Hollywood, il reste parfois du chemin avant de découvrir la porte des étoiles.

Alors, la prochaine fois que vous demanderez à ChatGPT d’écrire une blague ou à Midjourney de vous dessiner un chat cosmonaute, pensez à tous ces milliards, toutes ces centrales et tous ces serveurs qui chauffent en coulisse… Et la question du jour : « Pourquoi l’IA ne prend jamais de vacances ? Parce que même ses data centers n’ont pas de chill ! »

Source : Techcrunch

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