« Il vaut mieux viser les étoiles et rater que de viser la boue et la toucher. » Si vous croyez que Twitter—pardon, X—est devenu un emballage de fast-food social rassi, alors l’alternative la plus pétillante du moment s’appelle Bluesky. En débarquant sur le web à une époque où l’oiseau bleu est devenu une énigme masquée par le logo X d’Elon Musk, Bluesky s’est offert des ailes en promettant ce que son ancêtre a oublié : un monde décentralisé, open source, et qui jongle avec 30 millions d’utilisateurs. Vous voyez la différence entre l’air pur en montagne et le métro aux heures de pointe ? Bluesky, c’est plus la première option.
Mais avant de troquer vos tweets contre des « skys », une petite mise en contexte : la croissante popularité de Bluesky est alimentée par des décisions polémiques chez X, comme le changement de la fonction blocage (qui a mis en colère plus d’un utilisateur) ou la joyeuse nouvelle que vos posts pourront servir de carburant à des IA inconnues. Résultat : exode massif d’utilisateurs, dont même les fans de Taylor Swift. Pourtant, tout n’est pas si rose. Avec ses 30 millions d’utilisateurs, Bluesky doit encore pédaler fort pour rattraper Threads by Meta… qui caracole à 275 millions ! Le marathon est lancé, mais, spoiler : tout le monde ne franchira pas la ligne d’arrivée en même temps.
Côté fonctionnement, Bluesky affiche un look and feel très « Twitter vintage », version premium : interface familière, choix d’algorithmes personnalisés, possibilité de transformer votre nom de domaine en pseudo… On peut presque sentir la nostalgie des débuts du Web 2.0. Les nouveaux venus bénéficient même d’un « Starter Pack » pour ne pas tomber dans le vide numérique. L’application gère désormais vidéos, fils personnalisés, DM (avec emojis svp), et des mises à jour à faire pâlir d’envie les start-ups les plus hype.
Bluesky propose l’utopie du réseau social ouvert, mais même sous un ciel bleu, l’orage n’est jamais bien loin.
Parmi les têtes d’affiche, on retrouve des personnalités 5 étoiles comme AOC, Mark Cuban, Weird Al Yankovic ou même Barack Obama. Les médias classieux – Bloomberg, Washington Post, TechCrunch – y ont planté un drapeau, prouvant que le réseau attire plus que des collectionneurs de NFT. Politiciens, têtes couronnées et créateurs de mèmes se côtoient sur cette scène, mais attention : ici, ni publicités envahissantes, ni exploitation abusive des données utilisateurs. Enfin, c’est le plan, parole de Bluesky !
Sous le capot, c’est l’AT Protocol qui propulse tout ça : un moteur open source conçu pour que demain, n’importe qui puisse se bricoler son propre réseau social connecté à Bluesky. Un genre de République décentralisée où le pouvoir n’appartient plus à une seule grosse boîte. Besoin de fuir un administrateur tyrannique ou de faire vos valises numériques ? Pas de souci : vous partez avec vos abonnés, vos publications et même votre pseudo tout beau tout propre. La liberté version cloud.
Mais tout n’est pas zen et yoga : même sans pub, Bluesky doit payer ses serveurs et a trouvé une solution plutôt chic : la vente de domaines personnalisés et la préparation d’abonnements premium (Bluesky+), tout en jurant que ce ne sera pas un « pay to win » façon X. Si vous êtes développeur, il pleut aussi des bourses pour créer vos propres apps et feeds, ambiance startup nation sur fond de ciel azur.
Côté sécurité, Bluesky n’a pas oublié d’enfiler son gilet pare-balles numérique : vérification par mail, contrôle sur la visibilité des posts, algorithmes sur-mesure — bref, le kit de survie anti-trolleurs et pro-customisation. Disponible sur iOS, Android ou navigateur, Bluesky taille sa place au soleil, défiant Elon Musk à la course de la décentralisation et du cool social.
Alors, réseau social du futur ou hype passagère promise à devenir le MySpace de 2030 ? Une chose est sûre, sur Bluesky, on poste la tête dans les nuages… mais on n’oublie jamais de garder les pieds sur TERREminé !
Source : Techcrunch




