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Credits image : The New York Public Library / Unsplash

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Impôts, robot : la taxe se fait des IA-irs

« Rien n’est plus sûr que la mort et les taxes. Sauf, peut-être, les taxes à mort compliquées. » Voilà comment commence notre voyage numérique au cœur du labyrinthe fiscal version e-commerce, avec pour guide Sam Ross, globe-trotteur de l’impôt et inventeur (presque sans le vouloir) d’une intelligence artificielle qui s’attaque à la paperasserie la plus redoutée des commerçants : la gestion de la taxe de vente.

L’idée de Numeral, la fameuse startup de Sam Ross, ne lui est pas tombée dessus lors d’un brainstorm dans une salle vitrée de la Silicon Valley, mais bien entre deux avions, une commande de bijoux expédiée à l’autre bout du monde et une nuit blanche de galère administrative. À l’époque, Ross finançait ses escapades mondiales en jonglant avec plusieurs boutiques en ligne. Mais depuis le changement du code fiscal américain en 2018, vendre des colliers (ou des vitamines) depuis l’Australie peut vous obliger à remplir des déclarations fiscales pour le Vermont, la Californie… et leurs milliers de joyeuses variantes locales. De quoi transformer un digital nomad en digital stressé.

Le déclic ? Quand son ex-chef chez Airbnb (Gustaf Alstromer, désormais à Y Combinator) lui souffle d’en finir avec la phobie des taxes une bonne fois pour toutes : « Sam, tu veux vraiment remplir encore 40 fois la même feuille pour chaque État, ou bien tu veux que l’IA le fasse pendant que tu dégustes un bagel entier ? »

Grâce à l’IA, la douleur administrative n’est plus une fatalité, c’est presque une formalité.

Numeral, la startup qui rêve de faire des impôts un jeu d’enfant, vient de lever 35 millions de dollars – histoire de rassurer tous ceux qui pensaient que remplir sa déclaration impliquait de sacrifier ses week-ends et d’apprendre le tibétain ancien. Avec des investisseurs aussi variés que des géants du capital-risque et… les DJs de The Chainsmokers, on sait que le tempo de la fintech s’emballe : Numeral pèse désormais 350 millions, presque autant qu’une collection de bagels new-yorkais (mais attention à ne pas les couper, sinon ils deviennent taxables !)

Et c’est là que la magie opère : le système de Numeral, dopé à l’intelligence artificielle, gère plus de 11 000 juridictions fiscales différentes, leurs arcanes incompréhensibles, leurs lois absurdes (on pense à ce bagel imposable uniquement s’il est coupé en deux…) et leurs courriers interminables. Adieu, le risque d’erreur humaine ou de crise de nerfs. L’IA ne stresse jamais face à la pile de taxes : elle les trie et les paye, pour vous.

Mais derrière la simplicité promise, la bataille fait rage. Dans le monde feutré du software fiscal, la compétition est féroce : entre Anrok, Zamp ou l’incontournable Avalara (prête à faire son grand retour en bourse), il fallait bien que Numeral se distingue. Et c’est justement parce que la jeune pousse file désormais des coups de main aux entreprises du Kenya, de Tanzanie ou de tous ces marchés que les géants ont longtemps boudés, qu’elle sort du lot : la « taxe sur la mondialisation » n’effraie pas son IA.

Résultat ? Plus de 2 000 startups et e-commerçants peuvent continuer à vendre huile d’olive, matelas connectés ou suppléments vitaminés, pendant que Numeral se coltine les taxes locales. Comme quoi, derrière le cauchemar fiscal, la startup a trouvé une sacrée pépite… et ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout, de l’argent jeté par les fenêtres fiscales.

En guise de mot de la fin : « Avec Numeral, les taxes deviennent numériques… et tout à coup, elles en perdent leur latin ! »

Source : Techcrunch

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