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Credits image : Paolo Chiabrando / Unsplash

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Anonymat ou anar-naïf ? Quand Sendit s’envoie en l’air… judiciaire !

« Si sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien, sur Sendit, personne ne sait que votre secret a été inventé par… un algorithme ! » Voilà de quoi poser le décor sur cette affaire croustillante qui laisse les amateurs de réseaux sociaux (et les chiens digitaux) perplexes.

L’application Sendit, star montante des jeunes générations branchées Instagram, TikTok ou Snapchat, s’est retrouvée sous les projecteurs, mais pas pour les raisons escomptées. La Federal Trade Commission (FTC), toujours à l’affût des manigances digitales, a déposé une plainte explosive contre Sendit et son CEO. Motif ? Des collectes abusives de données sur des enfants, des messages bidons dignes des pires télé-réalités, et des arnaques à l’abonnement aussi discrètes qu’une licorne au rayon PQ.

Sauf que derrière la promesse de questions anonymes fun et inoffensives, Sendit aurait créé des faux messages pour appâter ses utilisateurs, du genre « tu voudrais sortir avec moi ? » ou « tu as déjà pris de la drogue ? ». Et si la curiosité vous piquait l’esprit pour savoir qui se cache derrière cette déclaration enflammée, il suffisait de payer 9,99 $ pour obtenir la « Diamond Membership ». Mais attention, pas de bol : d’après la FTC, ni le message n’était vrai, ni l’identité révélée, et l’abonnement magique était bien plus un piège hebdomadaire qu’une offre unique, façon abonnement à vie à la galère financière.

La vie digitale, parfois, c’est payer cher pour lever le voile… sur un rideau de fumée !

La polémique ne s’arrête pas là. La FTC accuse Sendit d’avoir collecté, sans le moindre consentement parental, les données de plus de 116 000 utilisateurs sous 13 ans. Un manquement flagrant à la loi COPPA, qui protège les enfants des griffes acérées des datas brokers. Pendant ce temps, sur l’App Store, les ados râlaient déjà en découvrant que ce « Sendit Reveal » promettant de révéler l’identité des anonymes n’était qu’un mirage ; comme quoi, même sur Internet, le Père Noël n’existe pas.

Lorsque les journalistes ont tenté d’avoir des explications, le fondateur de Sendit, Hunter Rice, a préféré botter en touche, estimant que tout cela c’était du “clickbait” – comprendre des ragots à buzz pour faire tourner la machine à clics. Il proposait gentiment de s’intéresser aux “vrais news”, mais on a vite compris que l’honnêteté n’était pas dans le top 10 de ses priorités.

Le petit monde des applis anonymes s’est tellement crêpé le chignon que Sendit a fini par attaquer son concurrent NGL en justice pour lui avoir piqué “l’idée” des fausses questions. Ironie du sort : NGL a dû arrêter ses propres entourloupes pour ne pas disparaître de l’App Store, après avoir lui aussi été mis sur le grill par la presse.

Morale de l’histoire ? Sur les réseaux, mieux vaut tourner sept fois son doigt avant de cliquer sur “abonne-toi”, et se souvenir que l’anonymat a parfois un prix… bien plus salé que prévu ! Après cette enquête, on se dit qu’avant de poser des questions anonymes, il faudrait commencer par se poser la question… du respect de la vie privée. À bon entendeur, salut : chez Sendit, la question, c’est qui va envoyer la prochaine plainte ?

Source : Techcrunch

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